À ne cibler que les « élites » repérées aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie, on oublie, en effet, que l'ensemble des institutions, tant publiques que privées, sont aussi organisées selon une structure oligarchique et fonctionnent également selon une logique oligarchique.
À toutes les échelles (mondiale, continentale, nationale, locale) et dans tous les domaines (économique, politique, syndical mais aussi culturel, éducatif, scientifique, artistique), on retrouve des oligarchies : soit des minorités dirigeantes, imbues de leur « compétence » et de leur « autorité », qui imposent leurs décisions à la majorité.
Si les « maîtres du monde globalisé » et la « noblesse d'État » sont les groupes sociaux les plus puissants, ils le sont d'autant plus que les niveaux inférieurs sont régis par le même principe oligarchique. Ainsi en va-t-il, par exemple, dans l'enseignement supérieur et la recherche, où une poignée de mandarins universitaires ou de patrons de laboratoires font la pluie et le beau temps, méprisants à l'égard de leurs subalternes, jusqu'à ce qu'ils soient évincés au profit d'autres agissant de même. Et que dire des présidents de Régions, de Conseils généraux ou des maires des grandes agglomérations érigées en « communautés urbaines » ou en « métropoles » ?
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À toutes les échelles (mondiale, continentale, nationale, locale) et dans tous les domaines (économique, politique, syndical mais aussi culturel, éducatif, scientifique, artistique), on retrouve des oligarchies : soit des minorités dirigeantes, imbues de leur « compétence » et de leur « autorité », qui imposent leurs décisions à la majorité.
Si les « maîtres du monde globalisé » et la « noblesse d'État » sont les groupes sociaux les plus puissants, ils le sont d'autant plus que les niveaux inférieurs sont régis par le même principe oligarchique. Ainsi en va-t-il, par exemple, dans l'enseignement supérieur et la recherche, où une poignée de mandarins universitaires ou de patrons de laboratoires font la pluie et le beau temps, méprisants à l'égard de leurs subalternes, jusqu'à ce qu'ils soient évincés au profit d'autres agissant de même. Et que dire des présidents de Régions, de Conseils généraux ou des maires des grandes agglomérations érigées en « communautés urbaines » ou en « métropoles » ?

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