Monday, 24 October 2011

Résister commence par bien s'occuper de soi même

C'est quand même fou qu'on soit rendu à se féliciter d'élever de la bidoche sans antibiotique ??? 


Vous imaginez le cocktail ingurgité quotidiennement ... quelques légumes OGM sans vitamines, de la viande dénaturée et médicamentée, du sucre partout, du fast food, baignant dans les ondes WIFi et collé à un téléphone mobile + le stress de la job/précarité + pollution,  oufffffff pas étonnant en bout de compte que les 3/4 des gens soient rendus malades, obèses et bouffeurs de médocs pour rattraper le coup .... 
Il me semble que certaines solutions individuelles et collectives, sans tomber dans l'extrémisme,  sont facilement testables non ? 






C'est une première au Québec: 160 000 poulets de chair sont élevés sans antibiotiques, habituellement donnés à petites doses pour prévenir les maladies et maximiser la croissance. «Le but de ce test, c'est de voir si l'on peut élever en grande quantité des poulets sans antibiotiques, à un prix intéressant pour le marché», a dit à La Presse Christian Dauth, directeur du marketing des Éleveurs de volailles du Québec.
Le succès est au rendez-vous jusqu'à maintenant, même si le défi est grand. Le taux de mortalité dans les élevages industriels sans antibiotiques est élevé: de 20% à 30%, selon la littérature. (..)
Huit agriculteurs élèvent des poulets sans antibiotiques depuis juin, dont Louis-Philippe Rouleau, de la ferme Lophika à Bécancour. «Au début, j'avais peur d'avoir beaucoup de problèmes», a reconnu le sympathique gaillard, qui participe aux compétitions d'hommes forts. Ses deux premiers lots sans médicaments l'ont rassuré: il a produit autant de poulets qu'à l'habitude, du même poids, «en 40 jours au lieu de 39», a-t-il précisé. Taux de mortalité: 1,5%, comme pour ses poulets ordinaires.

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