Photo : ©Thilo Folkerts Jardins de Métis. La controverse suscitée par l’œuvre Le Jardin de la connaissance présentée cet été au Festival international de jardins, aux Jardins de Métis, met en évidence la fragilité de la relation des Québécois aux livres.
Il est rare que de vieux livres élagués de nos bibliothèques sèment la controverse, surtout s’ils s’intègrent à l’œuvre d’artistes dans le cadre d’une installation en plein air. C’est pourtant ce que l’on a pu lire dans les quotidiens l’été dernier: «C’est scandaleux!» «Je trouve ça désolant comme décor.» Et, d’ajouter le directeur des Jardins de Métis: «Ça me fait de la peine de voir tous ces livres utilisés de cette façon» (Le Soleil, 9 juillet 2010). La controverse se poursuit, quelques jours plus tard, lorsque l’un des donateurs, le directeur de la commission scolaire des Phares de Rimouski, affirme: «Je trouve ça désolant de faire du mépris des livres comme ça» (Le Soleil, 13 juillet 2010).
L’oeuvre en question a été créée par deux architectes-paysagistes berlinois, Thilo Folkertset Rodney Latourelle et s’intitule Le Jardin de la connaissance. Comme 20 autres oeuvres, elle est installée en plein air, dans une section réservée d’un jardin en Gaspésie qui tient annuellement une exposition de calibre international, qui s’inscrit dans le discours de l’art actuel et constitue une attraction majeure pour cette région.
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