Le CIOM est l’aboutissement des Etats généraux de l’Outre-mer mis en place à la suite de la grave crise sociale qui avait secoué, début 2009, les Antilles, surtout la Guadeloupe (Mme Penchard, ce n’est pas pour rien, est guadeloupéenne !), la Guyane et la Réunion.
Les mesures du CIOM portaient, notamment, sur la formation des prix et la concurrence –un des points de cristallisation des conflits sociaux– sur les productions locales et le développement endogène, sur l’égalité de chances ou encore la culture.
1er Conseil Interministériel pour l'Outre-Mer
Outre ces mesures générales, chaque territoire avait des mesures spécifiques. Pas moins de 6 ministres (Outre-mer, Intérieur, Travail, Education, Agriculture, Culture) ont pris la parole pour exposer les réalisations, qui se veulent l’expression d’une « relation fondée sur la confiance mutuelle, la responsabilité et la reconnaissance de la diversité des outre-mer et de leur histoire », selon le compte-rendu du conseil des ministres.
A titre d’exemples, l’accent mis sur le logement social (6 500 mises en chantier financées, soit 2 000 de plus que la moyenne des années précédentes), lutte contre l’illettrisme et développement d’internats d’excellence, l’aide aux projets de développement endogènes agricoles depuis 2010 avec une enveloppe de 40M€ par an, les évolutions institutionnelles (départementalisation de Mayotte, fusion région-département en Guyane et Martinique, règles contre l’instabilité en Polynésie) ou encore l’hommage rendu à Aimé Césaire au Panthéon.
Pas de quoi se féliciter du résultat
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