Coup sur coup, en deux ans, l’extrême droite a frôlé ou franchi la barre des 10 %, voire des 15 %, lors d’un scrutin national dans plusieurs Etats européens, comme la Belgique (17,1 %), la Bulgarie (12 %), la France (10 %), la Hongrie (14,8 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Norvège (22,9 %).
En Italie, où l’Alliance nationale a rompu le cordon ombilical pour s’intégrer à la droite classique, la Ligue du Nord sécessionniste préside la Lombardie, la Vénétie et le Piémont.
En Suisse, l’Union démocratique du centre, un an après l’interdiction des minarets, a convaincu 53 % des votants d’expulser tout immigrant reconnu coupable d’un « crime » — y compris d’« abus d’aide sociale »… Rien là, toutefois, d’un bloc homogène.
A l’Est, l’extrême droite hérite d’une histoire longue et spécifique . A l’Ouest, les néofascistes traditionnels vivotent dans leurs ghettos.En revanche, les partis anti-système en quête de respectabilité, ainsi que les nouveaux venus que l’on pourrait qualifier d’ovnis — tel le Parti de la liberté néerlandais —, ont le vent en poupe.
Leur fonds de commerce se renouvelle, non sans contradictions, mais avec deux points communs : l’exploitation de la crise sociale et le rejet des musulmans
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Début décembre, une trentaine de dirigeants d’extrême droite — dont le Néerlandais Geert Wilders ), le Belge Philip Dewinter et le successeur de Jorg Haider, l’Autrichien Heinz-Christian Strache — ont séjourné en Israël, accueillis avec les honneurs dus aux hôtes de marque. Qui se ressemble s’assemble : le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman — décidé à débarrasser de ses Palestiniens un Etat qu’il veut juif — a conversé chaleureusement avec M. Wilders, qui rêve, lui, d’interdire le Coran.
La European Freedom Alliance (EFA), dont se réclamait cette délégation, constitue la branche européenne de l’association américaine éponyme. Quarante-deuxième fortune de Los Angeles(environ 750 millions de dollars), le mécène Aubrey Chernick prône, avec la « Déclaration de Jérusalem », une alliance des démocraties contre cette« nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme ».
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En Italie, où l’Alliance nationale a rompu le cordon ombilical pour s’intégrer à la droite classique, la Ligue du Nord sécessionniste préside la Lombardie, la Vénétie et le Piémont.
En Suisse, l’Union démocratique du centre, un an après l’interdiction des minarets, a convaincu 53 % des votants d’expulser tout immigrant reconnu coupable d’un « crime » — y compris d’« abus d’aide sociale »… Rien là, toutefois, d’un bloc homogène.
A l’Est, l’extrême droite hérite d’une histoire longue et spécifique . A l’Ouest, les néofascistes traditionnels vivotent dans leurs ghettos.En revanche, les partis anti-système en quête de respectabilité, ainsi que les nouveaux venus que l’on pourrait qualifier d’ovnis — tel le Parti de la liberté néerlandais —, ont le vent en poupe.
Leur fonds de commerce se renouvelle, non sans contradictions, mais avec deux points communs : l’exploitation de la crise sociale et le rejet des musulmans
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Début décembre, une trentaine de dirigeants d’extrême droite — dont le Néerlandais Geert Wilders ), le Belge Philip Dewinter et le successeur de Jorg Haider, l’Autrichien Heinz-Christian Strache — ont séjourné en Israël, accueillis avec les honneurs dus aux hôtes de marque. Qui se ressemble s’assemble : le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman — décidé à débarrasser de ses Palestiniens un Etat qu’il veut juif — a conversé chaleureusement avec M. Wilders, qui rêve, lui, d’interdire le Coran.
La European Freedom Alliance (EFA), dont se réclamait cette délégation, constitue la branche européenne de l’association américaine éponyme. Quarante-deuxième fortune de Los Angeles(environ 750 millions de dollars), le mécène Aubrey Chernick prône, avec la « Déclaration de Jérusalem », une alliance des démocraties contre cette« nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme ».
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