Avec la mondialisation par le hamburger, vous n'avez encore rien vu. A travers l'exportation de leur culture, les Américains sont parvenus à exporter leur folie, ou plus exactement, leur manière d'être fou.
Dans les différentes cultures explique le New York Times, chaque population a une manière bien à elle d'être atteinte d'aliénation. Ce n'est pas comme la grippe, il n'y a pas une manière universelle d'être fou. La folie est en partie culturelle.
Dans certaines cultures d'Asie du Sud-Est, les hommes connaissent par exemple l'amok, rage meurtrière suivie de crises d'amnésie. Ils souffrent aussi parfois de koro, caractérisée par la certitude de voir se rétracter leur parties génitales. Au Moyen-Orient, les scientifiques connaissent le zar, une condition liée à la possession du cerveau par des esprits et déclenchant des crises de rire, de hurlements et de chants.
De même qu'elles évoluent géographiquement, les différentes folies évoluent dans le temps. Les folies du 19e siècle ne sont pas identiques aux folies contemporaines.
No comments:
Post a Comment