Médiapart abat vraiment du bon boulot sur ces dossiers là !
Ziad Takieddine peut-il provoquer l’incendie de la maison Sarkozy ? Le marchand d’armes, dont Mediapart a révélé durant l’été l’ampleur des liens avec l’entourage du président de la République, aurait récemment cherché à céder son patrimoine et à «exfiltrer» l’essentiel de sa fortune, déjà gérée de manière offshore par des fiduciaires basées dans plusieurs paradis fiscaux.
Le 4 août, la justice, par la plume de la juge aux affaires familiales Myriam Cadart, a néanmoins bloqué provisoirement ses avoirs et ses biens, à la demande de son épouse, Nicola Johnson, 50 ans, dont il est en instance de divorce, devant «le risque certain et imminent de dilapidation du patrimoine» du couple.
Simultanément, le juge Renaud Van Ruymbeke a chargé les services de police de procéder à l’audition de Mme Johnson dans l’enquête sur les commissions perçues sur des marchés d’armements au Pakistan et à l’Arabie saoudite, le volet financier de l’affaire Karachi. L’épouse du marchand d’armes est convoquée mardi par les enquêteurs de la Direction nationale des investigations financières (DNIF) à Nanterre.
Ziad Takieddine, à table.
Alors que la cour d’appel de Paris doit statuer, le 15 septembre, sur le divorce du couple, Me William Bourdon, l’avocat de Mme Johnson, a obtenu par référé, le 4 août, une ordonnance du juge des affaires familiales qui « interdit à M. Ziad Takieddine de procéder à un quelconque acte de disposition sur l’ensemble des biens communs ».
Cette ordonnance vise explicitement son prestigieux appartement parisien, avenue Georges-Mandel, ses biens immobiliers d’Antibes et de Londres, lesquels comme Mediapart l’a révélé (lire ici notre enquête) ont été dissimulés au fisc par le marchand d’armes, mais également d’autres appartements situés rue Marbœuf à Paris, et à Beyrouth.
Me William Bourdon a communiqué cette ordonnance, qui s’apparente à une mesure de blocage des avoirs, « à près de deux cents entités juridiques » directement concernées. Entités parmi lesquelles figurent les sociétés offshore dont la fonction première était d’encaisser – et de répartir – des commissions illégalement perçues sur les marchés.
« Mondialement connu pour le caractère extrêmement opaque de ses affaires, et ses diverses relations, largement décriées et relayées par la presse », a signalé Me Bourdon, dans sa requête du 4 août, « M. Takieddine a caché durant de nombreuses années ses revenus et diverses propriétés ».
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Ziad Takieddine peut-il provoquer l’incendie de la maison Sarkozy ? Le marchand d’armes, dont Mediapart a révélé durant l’été l’ampleur des liens avec l’entourage du président de la République, aurait récemment cherché à céder son patrimoine et à «exfiltrer» l’essentiel de sa fortune, déjà gérée de manière offshore par des fiduciaires basées dans plusieurs paradis fiscaux.
Le 4 août, la justice, par la plume de la juge aux affaires familiales Myriam Cadart, a néanmoins bloqué provisoirement ses avoirs et ses biens, à la demande de son épouse, Nicola Johnson, 50 ans, dont il est en instance de divorce, devant «le risque certain et imminent de dilapidation du patrimoine» du couple.
Simultanément, le juge Renaud Van Ruymbeke a chargé les services de police de procéder à l’audition de Mme Johnson dans l’enquête sur les commissions perçues sur des marchés d’armements au Pakistan et à l’Arabie saoudite, le volet financier de l’affaire Karachi. L’épouse du marchand d’armes est convoquée mardi par les enquêteurs de la Direction nationale des investigations financières (DNIF) à Nanterre.
Alors que la cour d’appel de Paris doit statuer, le 15 septembre, sur le divorce du couple, Me William Bourdon, l’avocat de Mme Johnson, a obtenu par référé, le 4 août, une ordonnance du juge des affaires familiales qui « interdit à M. Ziad Takieddine de procéder à un quelconque acte de disposition sur l’ensemble des biens communs ».
Cette ordonnance vise explicitement son prestigieux appartement parisien, avenue Georges-Mandel, ses biens immobiliers d’Antibes et de Londres, lesquels comme Mediapart l’a révélé (lire ici notre enquête) ont été dissimulés au fisc par le marchand d’armes, mais également d’autres appartements situés rue Marbœuf à Paris, et à Beyrouth.
Me William Bourdon a communiqué cette ordonnance, qui s’apparente à une mesure de blocage des avoirs, « à près de deux cents entités juridiques » directement concernées. Entités parmi lesquelles figurent les sociétés offshore dont la fonction première était d’encaisser – et de répartir – des commissions illégalement perçues sur les marchés.
« Mondialement connu pour le caractère extrêmement opaque de ses affaires, et ses diverses relations, largement décriées et relayées par la presse », a signalé Me Bourdon, dans sa requête du 4 août, « M. Takieddine a caché durant de nombreuses années ses revenus et diverses propriétés ».
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