Elle révèle un aspect méconnu du cerveau humain qui explique comment un chef de gouvernement, un dirigeant d'entreprise, un général mais aussi nous tous dans notre vie quotidienne prenons parfois des décisions totalement aberrantes ou sommes tout simplement incapables d'en prendre une.
Le New York Times cite de nombreux exemples parmi lesquels celui d'un juge qui est systématiquement plus compréhensif et plus à l'écoute le matin qu'en fin de journée et ne rend pas les mêmes verdicts face aux mêmes cas sans en avoir conscience.
Peu importe, que vous cherchiez à être extrêmement rationnel et juste, vous ne pouvez prendre des décisions les unes après les autres sans en payer le prix biologique. C'est différent de la fatique physique ordinaire, puisque vous n'avez pas conscience de votre fatigue, mais vous êtes à un niveau faible d'énergie mentale.
Plus vous faites de choix dans la journée, plus cela devient difficile pour votre cerveau, qui cherche à réduire sa fatigue de deux façons très différentes. La première est de prendre des risques, d'agir de façon impulsive sans dépenser de l'énergie pour étudier les différentes possibilités et leurs conséquences.
La deuxième stratégie est tout simplement de ne plus prendre de décisions, de gagner du temps. La plupart du temps, ne pas décider finit par créer des problèmes encore plus grands, mais sur le moment cela enlève de la pression.
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