Je me moque du Figaro, mais en fait je pourrais pointer du doigt l’optimisme délirant de tous les commentateurs ou presque. Nous sommes au royaume d’Ubu. Tout ceci n’est que de l’enfumage. Désolée, cher lecteur, mais la crise européenne est en train de se transformer en piège mortel.
50%, et alors ?
Les banques ont accepté volontairement une décote de 50% sur les dettes grecques qu’elles détiennent.
Traduction : elles acceptent, sous la pression politique, que la Grèce ne leur rembourse pas la moitié de ses dettes.
J’insiste sur le « volontairement ». Si les banques sont d’accord pour s’asseoir sur leur argent, les assurances contre le non-remboursement de ces dettes (les CDS) ne se déclencheront pas.
Or une des principales craintes en cas de défaut désorganisé de la Grèce était le déclenchement de ces fameux CDS qui auraient obligés banques et assureurs à sortir des milliards qu’ils n’avaient pas pour payer les compensations dues aux créanciers lésés.
Oui mais voilà, cette décote de 50% n’est pas vraiment le problème :
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