La «révolution islandaise» poursuit sa route. Après un démarrage difficile, les 25 citoyens élus en novembre 2010 pour écrire une nouvelle constitution de leur pays, ont finalement rendu leur copie dans l'été. Les 114 articles du texte, dévoilés fin juillet, et qui viennent d'être traduits en anglais (télécharger le document ici), pourraient être soumis à référendum à l'automne. «Nous, peuple d'Islande, voulons former une société juste, où tout le monde peut s'asseoir à la même table», lit-on en préambule du projet. «Nos origines diverses nous enrichissent, et nous sommes responsables, ensemble, de l'héritage des générations passées, la terre et l'histoire, la nature, la langue et la culture.»
Cette assemblée constituante fut l'un des symboles du réveil de l'Islande, victime d'un krach en octobre 2008, lorsque les trois principales banques de l'île firent faillite la même semaine. L'Islande est passée, du jour au lendemain, du statut d'un des pays les plus riches de la planète, à celui d'un Etat en faillite, sous perfusion du Fonds monétaire international (FMI). Des manifestations d'habitants en colère ont rythmé les fins de semaine sur l'île, de novembre à janvier 2009, jusqu'à la chute du gouvernement du conservateur Geir Haarde (qui fait, depuis, l'objet d'un procès).
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