Ceux qui ne voyaient rien commencent à entrevoir et nous voilà arrivés à un point où il importe plus que jamais de discerner l’essentiel du superflu. Le superflu, c’est bien entendu l’attachement aux multiples manifestations de la dualité en soi, mais ce sont aussi toutes les prévisions et les hypothèses plus ou moins catastrophistes qui surgissent ça et là pour nourrir les incessantes questions de notre mental. Paradoxalement, ces questionnements ne sont pas inutiles s’ils nous aident à avancer vers la compréhension que nous pouvons finalement nous en passer. Ils ont été une étape nécessaire. Mais si nous demeurons attaché à vouloir en savoir toujours plus sur l’avenir qui se dessine, nous ne faisons qu’entretenir le mécanisme de la peur. C’est comme une drogue, tant qu’on en prend, on en crée le besoin en nous.
Il va y avoir de quoi créer toujours plus de questionnements dans les semaines et les mois à venir et il va y avoir de quoi alimenter les peurs du petit Moi si l’on persiste à garder la tête dans le guidon. Pour ceux et celles qui se sentent concernés, il faut impérativement bousculer ses habitudes, il faut prendre de l’altitude, appeler à se manifester en soi l’être divin que nous sommes, le Moi supérieur, le Soi, l’Esprit, peu importe le nom qu’on lui donne. C’est absolument indispensable dans la période de dissolution qui a débuté. Les sollicitations propices à nous tirer vers le bas vont être nombreuses tant extérieurement à travers les agitations du monde et l’apparition de l’inconnu, qu’intérieurement à travers les émotions qui ne seront pas maîtrisées avec sagesse. Tant pis si je me répète, mais plus que jamais il est bon de se ménager des parenthèses méditatives, des espaces intérieurs de paix. Chacun fera finalement ce qu’il doit, sera où il doit être, et sera ce qu’il est, mais, sans fatalisme, chacun peut veiller à ne pas se laisser entraîner dans la spirale des croyances et des peurs qui va tournoyer un temps dans le monde.
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