La politique israélienne le stipule expressément : ces travailleurs migrants qui donnent naissance à un enfant doivent, ou envoyer leur nouveau-né dans leur pays d’origine, ou le garder avec eux mais alors ils perdent leur visa de travail.
Israël vient d’arrêter et essaie d’expulser une travailleuse migrante et son petit.
C’était le mois dernier.
C’était le mois dernier.
Oren Ziv/Actives Stills
Quand Israël a essayé d’expulser les enfants des premiers travailleurs immigrés qui étudiaient dans son système scolaire, des organisations des droits de l’homme ont demandé au gouvernement israélien d’élaborer une politique claire de l’immigration et un protocole officiel qui permettent de minimiser l’impact psychologique sur les jeunes enfants détenus et expulsés.
« Nous demandons que le gouvernement fasse montre d’humanité et de compassion à l’égard de ces enfants et de leurs familles, et essaie de travailler à une politique qui, d’une part n’expulse aucun enfant tout en faisant venir de(nouveaux) migrants en Israël et d’autre part ne les prive pas de leur droit à fonder une famille », déclare Moriel Matalon, président de l’UNICEF/Israël.
Pour Matalon, outre les effets négatifs de cette politique de « porte tournante » pour l’immigration, mettre les enfants des travailleurs migrants en prison avant leur expulsion constitue une violation flagrante de la Convention des Nations-Unies relative aux droits de l’enfant, dont Israël est signataire.
« Mettre des enfants et leurs parents en prison ou en détention, même pour une période temporaire, est injustifié. Cela peut avoir un effet négatif énorme sur l’éducation de l’enfant » dit Matalon. « Ces enfants n’ont commis aucun crime que ce soit. Il n’y a aucune raison pour qu’ils passent ne serait-ce qu’un instant en prison. »
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