2[Note perso] Excellent article de Jorion qui pointe en de bien meilleurs termes que moi où on est rendu en termes de société, très bien perçu et exprimé ..pas de catastrophisme à deux sous, juste de l'objectivité ...
j'ajouterai, selon ma perception, qu'il y a en même temps, et c'est sûrement reliés, changement critique indéniable au niveau climatique/terrestre ( augmentation indéniable de catastrophes , tremblements de terre, accidents freaks de la nature, etc etc...) et cosmique ( changement dans les rayonnements provenant de l'espace, changement physique de l'univers qui nous entoure, soleil qui nous bombarde , etc etc) ...
Si vous rassemblez les multiples pièces de puzzle , il y a définitivement convergence de différents facteurs tous extrêmes vers un seul point .. il ne manque plus que mon "grain de sable cosmique" pour faire déraper enfin cette machine à esclave et ouvrir la porte de la cage ...
Le fait de s'en rendre compte ne sert pas à nourrir la peur, mais à être préparé, à "travailler" sur Soi même, et prêt à faire un pas en arrière, histoire de ne pas être pris dans le vent de folie qui s'annonce pour une grande partie de la population occidentale ...
Je pense que nous vivons une époque majeure dans les changements qui s'amorcent , et lire / bloguer ne sert à rien si un travail n'est pas fait pour vous y préparer réellement ...
Je pense que nous vivons une époque majeure dans les changements qui s'amorcent , et lire / bloguer ne sert à rien si un travail n'est pas fait pour vous y préparer réellement ...
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Les temps changent ? Paul Jorion, ex-trader et chercheur en sciences sociales dans les domaines de l’économie, de l’anthropologie et des sciences cognitives, en est persuadé. Dans son dernier ouvrage, La guerre civile numérique, publié chez Textuel, tout comme dans son blog éponyme recevant jusqu’à 100 000 visiteurs par mois, il ouvre le débat loin des idéologies et des chapelles. De l’air frais et décapant, à faire s’arrondir les têtes les plus carrées. Rencontre.
CQFD : Wikileaks, dont vous parlez beaucoup dans votre dernier ouvrage, prétend révéler les dissimulations et les mensonges des gouvernants. Pensez-vous que la vérité, dans le monde dans lequel on vit, a encore une force pratique ?
Paul Jorion : La vérité a toujours eu une force pratique. Elle offre le moyen de construire des arguments qui soient à la fois cohérents et maîtrisés dans un environnement particulier. Il s’agit cependant d’une construction culturelle à partir d’arguments polémiques, et dont on peut dater l’émergence comme je l’ai expliqué dans mon ouvrage Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard, 2009). Avec la vérité, on ne se situe ni dans l’absolu, ni dans le n’importe- quoi. Bien qu’elle puisse être critiquable parce qu’elle est un produit social et historique, l’exercice de la vérité par la raison (l’enchaînement contrôlé de propositions vérifiables) a produit, d’une manière globale, un mieux.
Il y a des périodes où un seuil psychologique est atteint pour les populations. Il n’est pas simplement dans l’imagination, mais lié à des réalités qui font que des choses qui ont été jusqu’alors tolérables cessent de l’être. Par exemple, des activités financières comme la spéculation passent relativement inaperçues tant que tout le monde gagne de l’argent, chacun à son échelle. Au moment où la spéculation est devenue la seule source d’enrichissement, un seuil est atteint et le niveau de tolérance baisse. C’est à ce moment-là que la vérité sur la spéculation réalise son potentiel. Seul le contexte la rend cruciale ou non. Avec Internet, ce qui a changé ce n’est pas la manière qu’a la population de réagir à la vérité, c’est la possibilité pour un certain type d’informations de circuler beaucoup plus rapidement.
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Paul Jorion : La vérité a toujours eu une force pratique. Elle offre le moyen de construire des arguments qui soient à la fois cohérents et maîtrisés dans un environnement particulier. Il s’agit cependant d’une construction culturelle à partir d’arguments polémiques, et dont on peut dater l’émergence comme je l’ai expliqué dans mon ouvrage Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard, 2009). Avec la vérité, on ne se situe ni dans l’absolu, ni dans le n’importe- quoi. Bien qu’elle puisse être critiquable parce qu’elle est un produit social et historique, l’exercice de la vérité par la raison (l’enchaînement contrôlé de propositions vérifiables) a produit, d’une manière globale, un mieux.
Il y a des périodes où un seuil psychologique est atteint pour les populations. Il n’est pas simplement dans l’imagination, mais lié à des réalités qui font que des choses qui ont été jusqu’alors tolérables cessent de l’être. Par exemple, des activités financières comme la spéculation passent relativement inaperçues tant que tout le monde gagne de l’argent, chacun à son échelle. Au moment où la spéculation est devenue la seule source d’enrichissement, un seuil est atteint et le niveau de tolérance baisse. C’est à ce moment-là que la vérité sur la spéculation réalise son potentiel. Seul le contexte la rend cruciale ou non. Avec Internet, ce qui a changé ce n’est pas la manière qu’a la population de réagir à la vérité, c’est la possibilité pour un certain type d’informations de circuler beaucoup plus rapidement.
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