Nous pensons, nous pensons, nous pensons.
Les jeux sont faits, rien ne va plus. Nous sommes engagés dans les doutes et les actions qui découlent de nos pensées répétitives et acharnées. De pensée en pensée nous renforçons notre conditionnement à croire qu’il nous faut avancer, progresser coute que coute sur la route que nous avons calibrée avec notre mental.
Le riche pense qu’il est riche. Le pauvre pense qu’il est pauvre. Le juste pense qu’il est juste. Le faible pense qu’il est faible. Le bandit pense qu’il est un bandit et le voleur pense qu’il n’a pas assez. L’écologiste pense que la planète est perdue. Le fasciste pense qu’il a raison. L’amoureux pense qu’il aime. Le Pape pense qu’il est responsable. L’homme politique pense qu’il a du pouvoir. Les juges pensent servir. Les religions pensent guider.
Pourtant, là, juste avant que l’être ne s’identifie à sa pensée, il est un espace toujours neuf, un continuum de rédemption, intemporel et indestructible car non né.
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