L’explosion mortelle qui vient d’avoir lieu à Marcoule (Gard), et les inquiétudes sur d’éventuelles fuites radioactives, pointent une fois de plus les risques inhérents à la filière nucléaire, y compris dans le retraitement des déchets radioactifs. Et montrent qu’il n’y a pas que dans les centrales que peut se produire un accident pouvant déboucher sur une contamination.
Si l’industrie nucléaire française devait avoir sa capitale, Marcoule pourrait y prétendre.
Le site nucléaire gardois, situé en face d’Orange, avec Avignon sous le vent, accueille toute la chaîne de l’industrie nucléaire : une usine de fabrication de combustible MOX à base de plutonium, exploitée par Areva ; un réacteur nucléaire expérimental à neutrons rapides du CEA (Commissariat à l’énergie atomique, principal actionnaire d’Areva) ; et un centre de traitement et de conditionnement de déchets nucléaires, exploité par une filiale d’EDF, la Socodei. Ces déchets sont ensuite destinés à être stockés et enfouis. C’est là, au sein du Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco), que s’est produite une explosion, ce 12 septembre, tuant un employé et en blessant plusieurs autres.
LIRE la SUITE >>
Le site nucléaire gardois, situé en face d’Orange, avec Avignon sous le vent, accueille toute la chaîne de l’industrie nucléaire : une usine de fabrication de combustible MOX à base de plutonium, exploitée par Areva ; un réacteur nucléaire expérimental à neutrons rapides du CEA (Commissariat à l’énergie atomique, principal actionnaire d’Areva) ; et un centre de traitement et de conditionnement de déchets nucléaires, exploité par une filiale d’EDF, la Socodei. Ces déchets sont ensuite destinés à être stockés et enfouis. C’est là, au sein du Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco), que s’est produite une explosion, ce 12 septembre, tuant un employé et en blessant plusieurs autres.
No comments:
Post a Comment