Tuesday, 13 September 2011

USA : une dérive morale sans nom

Les officiels étasuniens se pavanent à la face du monde, remplis d’autosatisfaction, la main sur la crosse du revolver. Ils s’introduisent en tous lieux, se mêlent de tout, flagornant les uns, menaçant les autres. Ils ne sont pas très appréciés en fait… et ils le savent. Allez voir le consulat américain à Casablanca : le summum de la paranoïa et du caprice est désormais atteint. Des barricades grotesques en ciment armé enjambent les trottoirs, débordent allégrement sur la chaussée du boulevard, ne laissant à la circulation des voitures qu’un corridor exigu. Les automobilistes de passage se disaient au début qu’une telle insolence n’allait pas durer. Mais elle dure depuis des années. On ne peut rien refuser à l’Oncle Sam. En fait, n’est-ce pas lui qui décide ? Au diable donc les bouchons et les jérémiades des passants.
Les Etasuniens tiennent pour établi qu’ils personnifient le Bien. Dans leurs manuels scolaires, ils se font un devoir de le souligner : « les Etats-Unis ont été une sorte d’Armée du Salut pour le reste du monde : tout au long de l’histoire, ce pays n’a fait qu’aider les pays pauvres, ignorants et malades… Les Etats-Unis ont toujours agi avec désintéressement, toujours au nom de grands principes ; ils ont toujours donné et jamais pris ». [1] La secrétaire d’Etat Madeleine Allbright, qui a été en 1999 à l’origine du bombardement criminel (pendant 78 jours) de l’ex-Yougoslavie, n’a pas hésité à affirmer : « Les Etats-Unis sont bons. Nous essayons de faire de notre mieux partout »… [1]
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