Front national: les réseaux obscurs de Marine Le Pen par MÉDIAPART
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«Dédiabolisation». Le mot est de Marine Le Pen, elle ne cesse de le répéter depuis son émergence médiatique, un soir électoral de 2002. La présidente du FN s'efforce de faire croire que son parti n'est plus «d'extrême droite» et qu'«Obama est plus à droite qu'(elle)». Elle aime raconter qu'un groupe d'experts issus de la société civile l'alimente en notes. Qu'elle a purgé son parti de la frange dure, banni les skinheads. Et que, finalement, elle ne fait pas d'autre constat sur l'euro que celui de grands économistes, comme Jacques Sapir.
C'est sans aucun doute ce que Marine Le Pen rabâchera pendant les universités d'été de son parti, ce week-end, à Nice, voulant faire du parti des Le Pen un grand «pôle de rassemblement populaire».
Voilà pour la vitrine. Mais dans l'arrière-boutique, des conseillers occultes moins présentables font fonctionner l'entreprise Le Pen. Leur présence sur l'organigramme officiel du parti ruinerait cette stratégie de «dédiabolisation». Pourtant, ce sont eux qui écrivent les discours de la présidente du FN, eux aussi qui l'alimentent en notes, mettent sur pied le socle idéologique du parti, réalisent ses affiches de campagne, tirent les ficelles financières. Eux qui l'ont portée à la tête du FN et lui permettent aujourd'hui de caracoler dans les sondages.
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