Le nouveau projet de superordinateurs relève d’un organisme peu connu, Intelligence Advanced Research Projects Activity (Iarpa), qui fonctionne sous la direction du directeur du Renseignement National des Etats-Unis.
Avec l’appui technique de plusieurs universités étasuniennes, le gouvernement des États-Unis veut utiliser l’information « publique » que les utilisateurs mettent sur Facebook, Twitter, sites web, webcams, blogs et autres médias sociaux pour accumuler une énorme base de données avec l’intention de prévenir tant les crises politiques, c’est-à-dire, révolutions, instabilité ou explosions sociales, que les crises économiques. Comme le « Projet Camelot » des années 60, ce projet de surveillance et d’espionnage sera dirigé vers l’Amérique Latine.
Le nouveau projet relève d’un organisme peu connu, Intelligence Advanced Research Projects Activity (Iarpa), qui fonctionne sous la direction du directeur du Renseignement National des Etats-Unis. Le projet copiera, automatiquement, au moyen de superordinateurs, des données de 21 pays d’Amérique Latine, pour une période de trois ans qui commencerait en 2012. Il y a un projet similaire pour l’Afghanistan, mené par Darpa (l’organisation militaire « sœur », du Pentagone) pour identifier des réseaux sociaux de terroristes potentiels dans ce pays.
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