Tuesday, 29 November 2011
Subventionner les Français?
Depuis 1978, en vertu d'une entente entre la France et le Québec, les étudiants français inscrits dans une université québécoise paient les mêmes droits de scolarité que les étudiants québécois. Ils sont exemptés des primes imposées aux étrangers. De la même façon, les Québécois qui étudient en France jouissent de la gratuité universitaire de ce pays.
Au fil des ans, l'échange est devenu inégal. L'idée d'étudier en France, très populaire il y a 30 ans, a perdu de son attrait, tant et si bien que le nombre d'étudiants québécois en France stagne: 1043 en 2006, 1093 en 2010, selon les données d'un article que signait lundi ma collègue Pascale Breton.
Par contre, le nombre d'étudiants français au Québec a littéralement bondi. Ils étaient 6418 en 2006, 7862 en 2009, et 8798 en 2010. 37% de plus en quatre ans. Et surtout, ils sont presque neuf fois plus nombreux que les Québécois qui traversent l'Atlantique dans l'autre sens.
Cette inversion du flux provoque toutes sortes de paradoxes. Le principal, c'est que l'exemption dont jouissent les étudiants français nous coûte une petite fortune et que le Québec se retrouve ainsi à subventionner les Français!
LIRE la SUITE >>
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment