Wednesday, 30 November 2011

Fortune (La) des Rothschild déjà confortée par une fructueuse opération lors du retour de Napoléon de l’île d’Elbe ?



Si la maison Rothschild parvint à asseoir sa fortune en exploitant la nouvelle de la défaite de Napoléon à Waterloo en juin 1815, il semble que plusieurs mois auparavant et s’il faut ajouter foi aux dires d’un banquier anglais, le seul retour de l’île d’Elbe aurait déjà valu des gains énormes aux célèbres financiers qui, informés avant autrui, dépêchèrent à Londres depuis Paris un joueur d’échecs chargé d’une périlleuse mission



On considère en effet que la fortune des Rothschild fut assise lors de la bataille de Waterloo : averti avant que la nouvelle de la défaite de Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815 ne se répande, Nathan Rothschild vend ses titres à la Bourse de Londres, donnant ainsi à penser que l’Empereur est sorti victorieux du combat.

Nathan de Rothschild
Nathan de Rothschild
La rumeur s’ébruitant, la plupart des actionnaires, pris de panique, vendent à leur tour leurs actions, provoquant un effondrement des cours, Nathan Rothschild en profitant alors pour les racheter à un prix dérisoire. Bientôt, la véritable nouvelle de l’issue de la bataille, la défaite de Napoléon, parvient à Londres, entraînant une remontée des cours et conférant à la famille Rothschild le contrôle de l’économie anglaise.


Mais il se pourrait qu’un précédent similaire, en mars 1815, au début des Cent-Jours, eût permis à la famille Rothschild de réaliser de substantiels gains du moins à en croire un banquier anglais auteur de mémoires dont le Berliner Lohal Anziger publia des extraits. 

A part une allusion assez obscure que Napoléon fit à ce sujet, en présence de ses familiers, à Sainte-Hélène, il n’existe aucune trace de l’épisode suivant, mentionné par la banquier en question. Celui-ci, très jeune en 1815, travaillait comme petit employé des bureaux de James de Rothschild, à Paris. Le 5 mars, entre neuf et dix heures du soir, le personnel de maison se préparait à s’en aller, quand la porte s’ouvrit brusquement, livrant passage au baron James qui, tout effaré, annonça le débarquement de Napoléon à Fréjus, et sa marche sur Paris.
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