Friday, 25 November 2011
Faire pousser ses patates dans l’Antarctique
Sur une étendue désertique de glace, dans les profondeurs de l’Antarctique, Lane Patterson fait pousser des pastèques. Des melons également, qu’il déguste pour le dessert après avoir croqué dans quelques-uns de ses autres produits : des brocolis, des épinards ou encore des choux. Sa chambre de culture est le point le plus méridional du globe, comme l’atteste devant sa fenêtre un poteau rouge et blanc surmonté d’une sphère miroitante : la balise du pôle Sud. A l’intérieur, des lampes à vapeur de sodium bourdonnent et inondent la chambre d’une épaisse lumière jaune. Des rangées de jeunes arbres poussent le long des murs et sur une île au centre. Les légumes-feuilles [salade, chou, etc.] se situent sur les rangées externes et les plantes grimpantes au milieu. Ce jardin improbable n’est pas à maturité pour l’instant, mais, dans quelques mois, assure Patterson, nous aurons là une luxuriante jungle comestible.
La “serre”, comme on l’appelle, du désert de Lane Patterson n’est certes pas un mirage, mais ce n’est pas vraiment une serre non plus. Des parois en verre seraient inutiles pendant la longue nuit de l’hiver austral, et le bout de terre cultivable le plus proche se situe à des kilomètres “sous” la station, sous la plus importante masse de glace de la planète : la calotte glaciaire de l’Antarctique, épaisse de 2 kilomètres.
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Labels:
Alimentation,
sciences
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