La plus grande crise actuelle au Japon est d’abord la crise de confiance. Il n’est déjà plus possible de croire en aucun des communiqués de la Tepco (Tokyo Electric Power Company), ni non plus dans ce qu’affirme le gouvernement japonais. Comment croire aux déclarations du gouvernement japonais ? Nul ne sait sur quel critère scientifique le gouvernement a déterminé ce périmètre de 30 km d’évacuation. Mais il est indubitable que ce périmètre n’est pas élargi car cela représenterait des milliards de yens d’indemnisations.
À l’orée de la quatrième semaine après le début de la tragédie, sachant qu’elle est bien loin de sa conclusion, nous disposons maintenant de quelques données relativement stabilisées. Le bilan officiel des victimes s’élève à 11.620 tués, 16.444 disparus (il y a peu de probabilités que puissent encore trouvés des survivants après tant de jours), 2.877 blessés et 191.625 édifices détruits ou endommagés. Ces chiffres peuvent être considérés comme le premier volet de la tragédie. L’autre partie concerne les maisons, les cultures et les vies désorganisées par la tragédie nucléaire, qui se poursuit sans que nous puissions déterminer à quel stade de la crise nous nous situons. Les estimations pour réparer les dommages causés se chiffrent à 300 milliards de dollars.
Sommes-nous au début, au milieu ou proches de la fin de cette crise?
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