Saturday, 30 April 2011

De l’uranium de Fukushima en Californie ?

Depuis quelques jours, une nouvelle inquiète certains spécialistes, qui débattent sur des sites comme celui du département d’ingénierie de l’université de Berkeley (1) ou qui réclament des éclaircissements et surtout des données – que « le gouvernement [américain] doit avoir, je le pense », estime ainsi Arnie Gundersen, déjà cité dans ce blog (2). Que se passe-t-il ?  Voilà une semaine, a été annoncé par l’organisation « Low level radiation campaign » (LLRC (3)), que « de l’uranium issu de Fukushima a été détecté en Californie », après analyse des données recueillies par l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA),.

La LLRC explique que des « niveaux élevés d’uranium ont été trouvés dans les filtres dont l’EPA dispose dans le Pacifique nord »,  et qu’elle a réanalysé des « données récentes publiées sur le site RADNET de l’EPA pour les Iles Marianne (à 2800 km au sud de Fukushima), Hawaï, la Californie et Seattle » (les données de RADNET sont détaillées en pièce jointe sur le site de la LLRC). Cette reprise des données, montrées sur un graphe permet de voir clairement la baisse des niveaux (mesurés en nanobecquerels [milliardièmes de becquerels] par m3), quand on s’éloigne du Japon, en passant par les îles, puis à Hawaï, enfin à Seattle et en Californie (où les mesures dépassent tout juste le bruit de fond). D’où l’inquiétude immédiatement exprimée, selon laquelle “le Japon est bien plus fortement contaminé que tous ces sites, comme nous l’avons prédit. » Et la LLRC d’insister : “ Il est extrêmement préoccupant qu’aucune donnée concernant uranium et plutonium n’ait été publiée par les autorités du pays ».

LIRE la SUITE >>

No comments:

Post a Comment