Monday, 18 April 2011

Lettre ouverte à ceux qui n’ont rien à cacher

On entend souvent dire que “seuls ceux qui ont quelque chose à se reprocher ont quelque chose à cacher“, remarque “de bon sens” allègrement utilisée par ceux que ne dérangent pas -voire qui défendent- l’extension des mesures, contrôles et lois sécuritaires, et des technologies de surveillance qui leur sont associées.


Il fut un temps où la peine de mort relevait elle aussi du “bon sens“, tout comme auparavant l’interdiction faite aux femmes d’aller voter, ou encore le fait que les “nègres” et “bougnoules” ne pouvaient pas avoir les mêmes droits que ceux qui les avaient colonisés.

En attendant de savoir jusqu’où notre société ira vers une prolifération de “Big Brothers“, ou si nous parviendrons à enrayer cette mécanique infernale, et à trouver les parades et arguments susceptibles de mettre un terme à la paranoïa sécuritaire de ceux qui nous gouvernent.

In fine, ou en résumé : le problème, c’est le voyeur, pas celui dont l’intimité ou la vie privée est ainsi violée. Les paranoïaques ne sont pas ceux qui s’étonnent d’être surveillés, mais ceux qui veulent surveiller tout le monde à tout prix. La question n’est pas de savoir si nous avons quelque chose à cacher, mais de renvoyer la question à ceux qui veulent nous “protéger” à l’insu de notre plein gré.

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