Tuesday, 26 April 2011

Scènes de chasse en Libye

Officiellement, toutes les sombres pratiques liées aux ventes d’armes n’ont plus cours au moins dans les pays occidentaux depuis l’adoption en 1997 de la convention de l’OCDE interdisant la corruption des agents publics. Officiellement, les rétro-commissions, les intermédiaires sulfureux ne sont plus de mise. Et puis, il y a la réalité crue en coulisses.


Dans son livre Armes de corruption massive, le journaliste Jean Guisnel raconte les coulisses de ces ventes d’armes, produites surtout par des pays du Nord, mais pas seulement – la Chine a un rôle actif dans ce domaine –, achetées en majorité par les pays du Sud. A chaque grand «contrat du siècle», se livre le même ballet obscur des services de renseignements, des services diplomatiques mais aussi des intermédiaires pour emporter la mise. La partie n’est pas simplement un jeu d’influence : on y parle essentiellement argent. Car dans ce monde du cynisme revendiqué au nom du réalisme des affaires,« tout et tous sont achetables, il suffit d’en savoir le prix ». Les valises de billets, les comptes dans les paradis fiscaux, les diamants bruts, font l’affaire, selon les cas de figure.
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