Tuesday, 19 April 2011

La privatisation du web

Je ne suis pas entiérement d'accord avec tout ce qui se dit dans cet article ( comme la majorité du stock que je vous présente) , mais ce qui est pointé est juste... Étant foncièrement anti-Facebook, anti-Google ( qu'il dit en utilisant Blogspot !) et anti-Twitter et anti toutes ces conneries de toute façon , je suis d'accord sur l'ignorance des gens qui utilisent ces produits inutiles qui créent en plus des monopoles qui en retour dictent leurs lois aux utilisateurs..bref, internet perd tranquillement son statut d'espace libre, et en plus, les gens ne sont pas interessés à sauver ce type d'espace, ils ne le visitent même pas ...sous le fait que le web 2,0 permet à chacun de se libérer de payer pour avoir son site en utilisant des plate -formes pré-préparées , l'autonomie d'avoir son propre nom de domaine+hébergement se perd au profit du tout-cuit gratuit .... la blogosphére est juste différents circuits d'idéologies qui marchent en boucle et alimentent le même  groupe qui passe d'un blog à l'autre dans son type de lecture quotidienne, mais dans les faits, ça ne sert pas à grand chose à part comme soupape au systéme, pour celui qui poste, et pour ceux qui lisent. 


Bref, y en aurait long à dire, mais hop, article :

Source : Imaginez. En bas de chez vous, il y a une route, vous pouvez l’emprunter, vous y croiserez d’autres gens, des inconnus, il vous faudra éventuellement éviter les crottes de chien et les nids de poules, et la circulation est régie par un code de la route que nul n’est censé ignorer, et dont les règles ont été fixées de manière démocratique par un État. Et voilà soudain que, au-dessus de cette route, une nouvelle route est construite, par une entreprise privée. Cette route est indéniablement plus belle, plus propre, mieux entretenue que l’autre ; elle est aussi plus pratique : plein de petits services ont été ajoutés. On peut boire des cafés gratuitement à des bornes. On peut écouter de la musique gratuitement. Il y a surtout un avantage incroyable : sur cette route, on ne croise que les gens qu’on a choisi de voir. Les autres ne nous voient pas ; on ne les voit pas. S’il le faut vraiment (et parfois il le faut parce que des rétrogrades refusent d’emprunter cette route, alors qu’elle est gratuite), on peut trouver parfais des passerelles vers la route du bas, la vieille moche. Bien sûr, il y a des publicités le long de cette route, mais finalement il y en avait aussi sur celle du bas. Bien sûr, il faut s’inscrire pour aller sur cette route, pas comme l’autre, ouverte à tous.

La métaphore est facile à décoder : la route du bas, c’est le monde du web traditionnel.
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