J'ai d'abord rencontré Thomas. J'étais déjà libérale dans ma vie amoureuse, et il était dans le questionnement, avec l'envie de s'engager et un attachement à sa liberté de rencontrer d'autres femmes. Très vite s'est imposée la possibilité d'avoir d'autres relations, qui ne soient pas uniquement sexuelles.
Après quelques mois avec Thomas comme « relation primaire » et des « relations satellites », comme on dit chez les « poly » [polyamoureux, ndlr], j'ai rencontré Aurélien. Aurélien a été un « serial monogame », il a systématiquement quitté quelqu'un pour quelqu'un d'autre, sans nécessairement ne plus avoir de sentiments pour la personne quittée, et il le vivait mal à chaque fois.
Avec Aurélien, ça a tout de suite été plus qu'une histoire satellite, et j'ai proposé à Thomas de vivre avec eux deux. Aurélien et Thomas sont devenus bons copains avec le temps. On se voyait dès le début à trois parce qu'il y a des événements auxquels je ne me voyais pas me rendre avec seulement l'un d'eux, comme le repas de Noël chez ma mère.
Pour ma mère, le « trouple » est génial
Quelques personnes dans ma famille ont trouvé la situation bizarre, mais ma mère a crié au génie. Me connaissant, elle trouve que ce contrepoids dans le « trouple » est un équilibre très sain.
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