Sunday, 6 November 2011

Pleurer… ou attaquer ?


L’air s’humidifie de larmes. Des larmes versées pour un emploi perdu, pour une allocation menacée par les mesures d’austérité, pour une survie toujours plus difficile, pour un loyer devenu impayable, pour une existence rapidement en train de se détériorer. Plus personne n’en doute : le monde qu’on a connu et tel que le pouvoir nous l’a présenté, est en rapide transformation, ou, si on veut, en décomposition.



 Les certitudes d’il y a quelques années ne sont plus, les illusions d’obtenir quelques miettes en échange d’une résignation et d’une acceptation du monde tel quel s’évaporent, la concertation sociale qui nous tenait peut-être à l’abri d’une existence trop rude et d’une conflictualité plus ouverte exhale son dernier souffle de vie.


Beaucoup de raisons donc pour pleurer, comme trop d’exploités et d’opprimés ont fait au cours de l’histoire. Beaucoup de raisons pour s’attacher quand-même, malgré tout et peut-être sans trop y croire, à la politique, à faire confiance à la démocratie, aux institutions et ainsi assurer au pouvoir la perpétuation qu’il veut à tout prix.

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