À Dharavi, les ordures sont une matière première. La population industrieuse du bidonville les récupère et les recycle avec une ingéniosité confondante. Une nouvelle industrie vient d'y naître: le tourisme.
Peut-être faudrait-il plutôt parler d'artisanat, parce que Reality Tours and Travel, l'agence qui organise ces «tours de bidonville», n'y emmène encore que quelques dizaines de touristes par jour. Le «tourisme de la misère», que les anglophones désignent sous le terme de «slum tourism» (tourisme de bidonville), est une des niches émergentes du tourisme international et semble promis à un bel avenir.

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