Wednesday, 9 November 2011

C'est le tour de l'Italie ...


Les digues que l'Europe n'a même pas eu le temps d'achever sont tombées. Ni le sommet européen, ni le G-20, ni la mise sous tutelle de la Grèce, ni la démission annoncée de Silvio Berlusconi, n'ont réussi à prévenir le danger que tous les dirigeants redoutent: l'Italie, troisième puissance économique de la zone euro, est à son tour prise dans les filets du déchaînement financier.

En dépit de l'intervention massive de la banque centrale européenne, les rendements sur la dette publique italienne à dix ans ont dépassé mercredi les 7% pour atteindre jusqu'à 7,42%, avant de retomber à 7,25%. En moins d'une journée, ceux-ci ont progressé de 70 points de base, soit 0,7%. Du jamais vu dans l'histoire de la zone euro.

« L'Italie est arrivée à un point de non-retour », affirme une étude de la Barclay's. Le seuil de 7% est considéré comme fatidique par les économistes. Au-delà, estiment-ils, les pays ne peuvent plus se financer. Lors des précédents sauvetages de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, les mécanismes d'exclusion de ces pays se sont mis en œuvre à partir du moment où les taux sur leurs dettes souveraines ont atteint ce niveau.

Mais l'Italie n'est pas la Grèce. Elle est trop grosse pour tomber, trop grosse pour être sauvée. Aucun des mécanismes imaginés par l'Europe n'est capable de venir au secours de la troisième puissance européenne, et dont la chute menace l'ensemble du système financier international.

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