Monday, 25 July 2011
Y a pu un rond dans les caisses , point final.
Passé un certain point, la dette devient toxique — pour les ménages aussi bien que pour les nations. Dans ce dernier cas, les professeurs Reinhart et Rogoff mettent le “point de non retour” à 90% du PIB. La Grèce, le Japon et les Etats-Unis ont tous dépassé ce seuil. La dette brute américaine se monte à 100% du PIB. La Grèce a une dette de 120% du PIB. Et le Japon est loin devant à 229%.
Selon Reinhart et Rogoff, une fois qu’on dépasse les 90% du PIB, la croissance décline de 1%. Cela n’a pas manqué : les Etats-Unis enregistraient autrefois une croissance annuelle du PIB de 3%. Ils en sont désormais à 2% environ. La Grèce, quant à elle, aura de la chance si elle enregistre quelque croissance que ce soit cette année. Le Japon, le plus grand débiteur de tous, recule… avec une croissance négative.
En fait… lorsqu’on est dans une telle situation… on ne peut rien “gérer”. On ne peut pas l’ignorer. On ne peut pas tourner des boutons ou ajuster des leviers pour que le problème disparaisse. Et on ne peut pas non plus s’en sortir par la croissance… parce que la dette élimine la croissance.
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