Saturday, 16 July 2011

Nouveaux rackets


[Traduction perso]
USA : Selon un rapport du San Francisco Chronicle, une firme de Chicago est très occupée à remplir des mises en demeure contre n'importe qui et tout le monde dans le pays attrapé à downloader du contenu sous copyright par le réseau BitTorrent.
Un de ces anonymes est une veuve à la retraite, et grand mère de 70 ans accusée d'avoir téléchargé des films porni... comme tous les autres accusés, elle a le choix à la réception de la lettre de poursuite soit de payer 3400$us, ou aller se battre en cour où les propriétaires des copyright demandent 150 000 $ par fichier downloadé.
"C'est une vraie extorsion s'insurge la grand mère, qui explique n'avoir jamais vu de porno de sa vie et qui ne sait même pas c'est quoi BitTorrent. Si Sony ou le Pentagone se sont fait hacker quelle chance puis je avoir comme individu ?"
Article en anglais au complet



FRANCE :
Rihanna et David Guetta ne sont pourtant "pas sa tasse de thé". Mais Robert Tollot, 54 ans, fait beaucoup parler de lui, pour avoir reçu plusieurs courriers de l'Hadopi, qui le soupçonne d'avoir téléchargé illégalement ces morceaux sur les réseaux P2P. Le professeur de sciences économiques et sociales au lycée François-Mauriac de Forez, dans la Loire, a confié sa mésaventure au 'Parisien'. "Quand j'ai reçu la première lettre, en novembre 2010, j'ai cru qu'ils faisaient du zèle, et j'ai répondu par écrit en expliquant qu'il y avait erreur", raconte-t-il au quotidien.
La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet lui conseille alors de vérifier sa connexion internet, expliquant qu'il est peut-être victime de pirates. Mais le professeur répond de ne pas être assez expérimenté pour faire cette démarche. "On m'accuse d'avoir téléchargé le film Iron Man 2, alors que je ne sais même pas comment on fait !", s'étonne-t-il...
Robert Tollot a donc reçu les trois courriers prévus dans le système de riposte graduée mis en place par l'Hadopi. Convoqué à Paris en septembre, il risque une amende de 1.500 euros et une coupure de sa connexion internet. Une dizaine d'internautes sont dans le collimateur de l'Hadopi, à l'image de ce professeur.
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