Il fut un temps, un temps lointain, où le camp progressiste pouvait mobiliser un million de manifestants à Paris (...selon les organisateurs, et zéro selon la presse de l’époque) contre la présence de missiles en Europe. Le temps est passé et désormais la gauche applaudit aux tirs de missiles pour des raisons « humanitaires ».
Il fut un temps, un temps lointain, où la gauche s’opposait aux aventures militaro-colonialistes de la France. Pouvait-il en être autrement ? Je ne pensais pas vivre le jour où la réponse serait « oui » : la France, au moment de la rédaction de ces lignes, est impliquée dans 3 conflits armés (Afghanistan, Côte d’Ivoire et Libye) dans une sorte de consensus mou.
Il fut pourtant un temps, un temps très proche, à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, un certain Tribunal de Nuremberg avait conclu, édicté et gravé dans la pierre que faire une guerre « non provoquée » était le crime par excellence, le crime des crimes, celui qui englobe et entraîne tous les autres crimes. Sur ces bases-là, certains notables d’un régime belliqueux de l’époque furent pendus. Et aucun « je ne faisais qu’obéir aux ordres » ne réussit à attendrir le coeur des juges. Mieux : le Tribunal en profita pour préciser que l’argument ne sera jamais recevable. Jamais, on dit les juges. Et le Droit International et aussi le sens commun général y adhéra (le respect ou non de ce principe étant un autre débat).
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