— Amir Khadir, député de Québec solidaire
L'industrie minière au Québec, c'est:- 22 mines produisant du fer, du zinc, du nickel, du cuivre, des métaux précieux, dont l'or, ainsi que des minéraux industriels, comme le chrysotile, l'ilménite, le mica et le sel;
- 18 000 travailleurs au Québec (en 2007), dont près de la moitié sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec;
- Des expéditions minérales d'une valeur totale de 5,5 milliards de dollars en 2007, dont plus de 70 % sont des minéraux métalliques (29 % de minéraux industriels et matériaux de construction).
Le vérificateur général du Québec. Renaud Lachance a révélé que de 2002 à 2008, 14 des 22 entreprises actives du secteur minier n'ont versé aucune redevance au gouvernement. Pourtant, leur production avait une valeur brute de 4 milliards de dollars durant cette période, et Québec leur a consenti, de 2002 à 2008, de généreux avantages fiscaux de 624 millions de dollars.
De plus, en vertu de l'actuelle Loi sur les mines, le gouvernement est en droit d'exiger 12 % des profits des sociétés minières. Selon le vérificateur général, il aurait dû recevoir, entre 2002 et 2008, 2 milliards de dollars, au lieu des 259 millions qui lui ont été versés.
Source
Pollution privée, décontamination publiqueSur le plan environnemental, le gouvernement s'engage notamment à restaurer d'ici 2017 les sites miniers abandonnés, mais ne forcera pas les entreprises à les nettoyer elles-mêmes. Les 345 sites contaminés au Québec au cours des dernières années par les activités minières seront donc décontaminés à l'aide des fonds publics.
Source
Les sociétés minières de la province ont investi une somme record de 2,5 milliards $ en 2010 et pourraient encore accroître leurs dépenses cette année, d'après des données préliminaires rendues publiques mardi par l'Institut de la statistique du Québec.
Les investissements de 2010 dépassent de 22 pour cent ceux de 2009. Encore une fois, l'or a accaparé la part du lion, avec 53 pour cent des dépenses, suivi du fer avec 19 pour cent.
L'Abitibi-Témiscamingue demeure la reine des régions minières, avec plus de 1 milliard $ d'investissements en 2010, soit 45 pour cent du total. Le Nord-du-Québec et la Côte-Nord suivent, avec plus de 600 millions $ chacune.
Source
Comme pour l'énergie hydroélectrique, les québécois sont assis sur des gisements miniers, c'est notre richesse à tous. Si une entreprise qui emploie une 50aine de personnes l'exploite, épuise la richesse collective à jamais, on doit s'assurer que l'argent qui est tirée de cette exploitation nous assure à tous des retombées collective équivalentes. Si ce n'est pas le cas on vient de transformer de la richesse collective en richesse privée. Ce qui semble certain c'est que les seules jobs des exploitants de nos ressources collectives ça n'est pas un dédommagement suffisant en contre partie la perte à jamais de richesse collective non-renouvelable.
- 18 000 travailleurs au Québec (en 2007), dont près de la moitié sur la Côte-Nord, en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec;
- Des expéditions minérales d'une valeur totale de 5,5 milliards de dollars en 2007, dont plus de 70 % sont des minéraux métalliques (29 % de minéraux industriels et matériaux de construction).
Le vérificateur général du Québec. Renaud Lachance a révélé que de 2002 à 2008, 14 des 22 entreprises actives du secteur minier n'ont versé aucune redevance au gouvernement. Pourtant, leur production avait une valeur brute de 4 milliards de dollars durant cette période, et Québec leur a consenti, de 2002 à 2008, de généreux avantages fiscaux de 624 millions de dollars.
De plus, en vertu de l'actuelle Loi sur les mines, le gouvernement est en droit d'exiger 12 % des profits des sociétés minières. Selon le vérificateur général, il aurait dû recevoir, entre 2002 et 2008, 2 milliards de dollars, au lieu des 259 millions qui lui ont été versés.
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Pollution privée, décontamination publiqueSur le plan environnemental, le gouvernement s'engage notamment à restaurer d'ici 2017 les sites miniers abandonnés, mais ne forcera pas les entreprises à les nettoyer elles-mêmes. Les 345 sites contaminés au Québec au cours des dernières années par les activités minières seront donc décontaminés à l'aide des fonds publics.
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Les sociétés minières de la province ont investi une somme record de 2,5 milliards $ en 2010 et pourraient encore accroître leurs dépenses cette année, d'après des données préliminaires rendues publiques mardi par l'Institut de la statistique du Québec.
Les investissements de 2010 dépassent de 22 pour cent ceux de 2009. Encore une fois, l'or a accaparé la part du lion, avec 53 pour cent des dépenses, suivi du fer avec 19 pour cent.
L'Abitibi-Témiscamingue demeure la reine des régions minières, avec plus de 1 milliard $ d'investissements en 2010, soit 45 pour cent du total. Le Nord-du-Québec et la Côte-Nord suivent, avec plus de 600 millions $ chacune.
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Comme pour l'énergie hydroélectrique, les québécois sont assis sur des gisements miniers, c'est notre richesse à tous. Si une entreprise qui emploie une 50aine de personnes l'exploite, épuise la richesse collective à jamais, on doit s'assurer que l'argent qui est tirée de cette exploitation nous assure à tous des retombées collective équivalentes. Si ce n'est pas le cas on vient de transformer de la richesse collective en richesse privée. Ce qui semble certain c'est que les seules jobs des exploitants de nos ressources collectives ça n'est pas un dédommagement suffisant en contre partie la perte à jamais de richesse collective non-renouvelable.
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