Friday, 25 March 2011

Et si les gentils n’étaient pas si gentils ?

Les gentils contre les méchants, les nôtres contre les leurs, le 7ème régiment de cavalerie contre les Indiens. Une simplification comme à la télé pour un cas très compliqué. Le méchant ne peut être que Kadhafi. Il a mérité son rôle, de droit, depuis 40 ans de pouvoir absolu, abus et excès, bizarreries et excentricités (même si tout ce qu’il a fait n’est pas à vomir).


Les gentils sont les rebelles de Bengazi (se rebeller est juste), les « révolutionnaires du 17 février » qui ont arraché à Kadhafi tout l’est libyen, l’indocile Cyrénaïque. Ceux que presque tout le monde depuis le début a appelé les « civils » (de façon à accréditer la guerre juste de l’ONU). « Civils », mais pas comme ceux du boulevard Bourguiba à Tunis, de la Place Tahir au Caire, de la Place de la Perle à Manama. Des images mêmes des mêmes télés, les « civils » de Bengazi sont armés de pied en cap, avec des tanks et des défenses anti-aériennes, capables d’abattre des avions gouvernementaux et de piloter des jets de combat.
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