Avec le Sirocco, l’uranium appauvri protège-t-il les civils Libyens et Européens ?
Les premières vingt-quatre heures de l’attaque contre la Libye, les B-2 des Etats-Unis ont jeté 45 bombes de 2.000 livres chacune [un peu moins de 1.000 kilos]. Ces énormes bombes avec les missiles Cruise lancés depuis des avions et des bateaux britanniques et français, contenaient des ogives d’uranium appauvri.
L’uranium appauvri est le produit de déchet du processus d’enrichissement de l’uranium. Il est utilisé dans les armes et les réacteurs nucléaires. Parce que c’est une substance très lourde, 1,7 fois plus dense que le plomb, elle est très appréciée par l’armée pour sa capacité à transpercer des véhicules blindés et des édifices. Quand une arme qui porte une pointe d’uranium appauvri frappe un objet solide, comme la paroi d’un char, elle pénètre à travers lui et après explose en formant un nuage incandescent de vapeur. La vapeur se dépose comme poussière, une poussière qui est pas seulement vénéneuse, aussi radioactive.
Un missile avec de l’uranium appauvri au moment de l’impact brûle à 10.000ºC. Quand il atteint un objectif, 30 % sont fragmentés en mitraille. Les 70 % restant s’évaporent en trois oxydes hautement toxiques, dont l’oxyde d’uranium. Cette poussière noire reste suspendue dans l’air, et selon le vent et la climatologie, peut voyager sur de grandes distances.
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