Tokyo, mélange de sourde inquiétude et de résignation.
C'est vrai, il n'y a plus de lait dans les supermarchés depuis trois jours. Les tablettes des dépanneurs sont à moitié vides. Et la ville est trop calme.
Le soir, on dirait Times Square en panne. Qu'on soit dans Ginza, le quartier des grands magasins et des immeubles hypermodernes, ou dans Shibuya, le quartier de la nuit électrique, les enseignes sont éteintes, les rues sont tranquilles, les clients sont rares, les étrangers ne sont nulle part.
C'est vrai, il n'y a plus de lait dans les supermarchés depuis trois jours. Les tablettes des dépanneurs sont à moitié vides. Et la ville est trop calme.
Le soir, on dirait Times Square en panne. Qu'on soit dans Ginza, le quartier des grands magasins et des immeubles hypermodernes, ou dans Shibuya, le quartier de la nuit électrique, les enseignes sont éteintes, les rues sont tranquilles, les clients sont rares, les étrangers ne sont nulle part.
Les magasins qui sont ouverts ferment tous plus tôt.
«Les touristes sont partis, et puis, qui veut acheter une robe cette semaine?» demande Junko Shimazaki, propriétaire d'une agence de mannequins.
«Ce n'est pas Tokyo, ça, c'est Vancouver à 3h du matin!» me dit Peter Vandermeer, un Canadien qui vit ici comme traducteur et qui a épousé une Tokyoïte.
Je l'ai croisé dans une pharmacie de Ginza, planté devant une télé avec cinq autres clients. Le type de la compagnie d'électricité de Tokyo, propriétaire de la centrale nucléaire de Fukushima, donnait une autre conférence de presse.
-Que dit-il?
-Toujours les mêmes choses: ils travaillent à arroser les réacteurs, etc. Déjà, je ne les crois pas tellement quand je reçois leurs comptes d'électricité, là j'ai vraiment mes doutes.
LIRE la SUITE >>
No comments:
Post a Comment