Quand les forces naturelles se déchaînent, il n’y a plus qu’à s’incliner. Tous les calculs, les études et les raisonnements éclatent comme des bulles de savon emballées sous vide et rien ne sert de rebondir sur d’autres tremplins, on atterrit fatalement, penaud et dégrisé, sur le ciment froid. Personne n’avait prévu si grand, si haut, si fort.
Personne ne prévoit vraiment rien d’ailleurs, car dans l’absolu, personne n’a jamais conscience des amplitudes possibles. Le chaos brut est démesuré et insaisissable, comme l’harmonie, la beauté ou le plaisir. Une abstraction puissante aussi aimantée qu’un pôle, qui excite l’esprit jusqu’à en brouiller la fréquence. C’est pour cela qu’on ne va jamais si loin. On le sait sans le savoir, c’est inscrit dans nos corps, nos data génétiques. Il y a toujours un seuil au-delà duquel nous sommes totalement largués.
Personne ne prévoit vraiment rien d’ailleurs, car dans l’absolu, personne n’a jamais conscience des amplitudes possibles. Le chaos brut est démesuré et insaisissable, comme l’harmonie, la beauté ou le plaisir. Une abstraction puissante aussi aimantée qu’un pôle, qui excite l’esprit jusqu’à en brouiller la fréquence. C’est pour cela qu’on ne va jamais si loin. On le sait sans le savoir, c’est inscrit dans nos corps, nos data génétiques. Il y a toujours un seuil au-delà duquel nous sommes totalement largués.
Un gros séisme, un tsunami, du feu, des ruines, un nuage atomique. Scénario banal de la Metro-Goldwyn-Mayer à des millions d’entrées avec l’US Military en super messie. Tout pète et l’on applaudit en grignotant des chips. Et puis arrive le jour où les studios d’Hollywood et d’ailleurs ne maîtrisent plus rien, où les figurants ne se relèvent plus après la dernière prise, où ils viennent s’échouer par paquets le lendemain sur les rivages dévastés. Recrachées par la mer, nos fragiles petites vies se dégonflent et s’évaporent dans les limbes.
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