Mieux manger aide à mieux résister

[Article publié en Nov  2010]
En complément au billet "Résister" ...
Il semble évident qu'avec la manière dont la bouffe est traitée nous aurons un jour ou l'autre à en payer le prix ... que ce soit par des lisiers d'animaux (nourris à coup de médocs et d'antibiotiques) qui sont étendus sur des récoltes de légumes, les graînes OGM et autres manips frankenstein, les pesticides, la liste est longue sur la "dénaturation" du légume avant qu'il n'arrive dans notre assiette ... c'est sûr que ça va merder dans la chaîne alimentaire à un moment donné , et le citoyen pourra alors demander à être encore plus "protégé" ... un jardin est un acte de résistance, mieux se nourrir pour mieux leur résister et pouvoir partager avec les autres le surplus en connaissant la qualité de notre récolte ...

Jardin fin juin 2010

Jardin début septembre 2010( remarquez j'ai déjà un polar et un bonnet)Là où nous restons, la dernière gelée est généralement à la pleine lune de Juin ( entre le 20 et le 24) et la première gelée d'automne arrive fin août , ce qui nous donne 70 jours pour faire un jardin .. ci dessus, une partie du jardin, sont beaux mes tournesols hein ?

Notre récolte de patates.. on en mange encore en janvier ...Notre jardin de fleurs, ici des lilliums.. en expansion chaque année..mélange d'odeurs, couleurs et plantes médicinales plantées au milieu .. dur à maintenir ici dans ce climat, mais quel plaisir quand ça marche ...Nos Echinacée ... pour faire des teintures ( avec de la vodka) en complément de notre régime argent colloidal .. pas un gamin malade, pas un seul rhume, aucune grippe, aucun virus en 15 ans .. salut bonsoir ...
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30% de hausse du prix de la nourriture au Québec en trois ans ...
Le panier d'épicerie devrait coûter 5 % plus cher en 2011
Les prix alimentaires mondiaux connaissent une flambée record

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Pour ceux qui vivent encore en ville, il existe toutes sortes de manières pour faire pousser ses légumes , pas besoin automatiquement d'être en campagne pour croître une nourriture bio, vivante, nutritive... même en appartement si vous ne pouvez avoir accés à un espace à cultiver !

mots clés : permaculture, LED pour un éclairage sain et peu coûteux en énergie, compost ...

Québec : À Montréal, les jardins autonomes squattent les toits
À Montréal, les habitants investissent les toits bétonnés pour construire des serres, faire pousser des plantes potagères, tropicales ou médicinales. Une effervescence qui permet de développer des projets sociaux, éducatifs ou scientifiques, et de se réapproprier l’espace urbain.

Les toits ont un formidable potentiel. L’ONG Alternatives l’a bien compris. Cette organisation développe depuis 2003 le projet « Des jardins sur les toits ». En récupérant les espaces inutilisés que sont les toits, les terrasses et les balcons, Alternatives crée de nouveaux espaces verts et productifs afin de contribuer à l’écologie urbaine. « Nous avons aussi développé une méthode culturale hors-sol qui ne donne plus aucune excuse aux gens de ne pas jardiner », s’amuse Gaëlle, salariée de l’ONG. Cette technique, ce sont des bacs à réserve d’eau, mobiles et adaptables. Les gens peuvent fabriquer eux-mêmes leur propre contenant et acquérir ainsi leur autonomie. Universités, résidences ou jardins collectifs participent au projet. « Certains disent que Montréal est la « Mecque » de l’agriculture urbaine », sourit Gaëlle

Nouvelle Zélande : Un sondage a révélé que presque 60% des habitants ont commencé leur propre jardin dans les derniers 12 mois alors que les prix des légumes ont augmenté de 12% ...
Source

Argentine: les habitants cultivent pour sortir de la crise
En Argentine, la crise économique de 2001 a généré un chômage et une désespérance sociale sans précédent. Pour y faire face, la municipalité de Rosario a jeté les fondements d’une véritable politique d’agriculture urbaine. Jardins communautaires installés en périphérie, pratiques agricoles en biodynamie ou encore livraisons de paniers de légumes : c’est une révolution alimentaire au cœur de la ville, qui fait vivre désormais des centaines de familles.

USA : Comment reconvertir son usine en ferme écologique ?
Que faire des friches industrielles laissées en désuétude ? Aux États-Unis, plusieurs usines abandonnées sont reconverties en ferme d’agriculture urbaine. Objectif : produire des aliments sains à proximité des villes et de manière quasi auto-suffisante, tout en créant des emplois.