Saturday, 5 February 2011

France : Protéger la biodiversité est devenu hors-la-loi

Ça coûte franchement pas cher d'acheter des bonnes graînes bio et d'apprendre à les stocker/congeler ... ça se garde entre 5 à 10 ans, nous on en plante encore qui ont quelques années de congélo ... qui sait à quoi va ressembler cette société dans 10 ans au rythme où ça va ? raison de plus pour faire ce genre de stockage, vous serez peut être bien content dans quelques années de pouvoir les planter pour vous nourrir adéquatement ...


Véritable bien commun, les semences paysannes sont dépourvues de droit de propriété intellectuelle, contrairement aux plantes génétiquement modifiées, sur lesquelles on dépose un brevet aux Etats-Unis ou un certificat d’obtention végétale dans l’Union européenne.

Egalement appelées « variétés anciennes », ces semences paysannes sont produites, sélectionnées et conservées dans les fermes. Elles sont souvent légués par les anciennes générations aux jeunes agriculteurs, qui lègueront à leur tour ces semences à leurs enfants. Elles peuvent bien sûr être croisées pour améliorer une espèce, mais leur préservation permet également d’empêcher l’uniformisation en cours des différents types de tomates, de riz ou de maïs.
Ces semences paysannes devraient, en théorie, pouvoir être librement diffusées entre agriculteurs. Problème : la réglementation européenne limite de plus en plus ce droit. Les lois encadrant la propriété industrielle et intellectuelle interdisent de les échanger, de les diffuser ou de les reproduire.

L’idée des maisons de la semence est que les paysans et les jardiniers s’y regroupent pour mettre leurs semences en commun et gèrent ensemble ce patrimoine. Des territoires comme l’Aquitaine ouvrent la voie. AgroBio Périgord, une des 43 organisations membres du Réseau semences paysannes, a ainsi créé en juin 2006 une maison de la semence qui a pour objectif « d’accueillir, de sécuriser, de conserver et de multiplier via un réseau de professionnels et particuliers les semences de tout pays ». Comme l’explique Guy Kastler, délégué général du Réseau, « on ne peut pas chacun de son côté replanter chaque année 500 à 800 variétés de semences. » L’appel aux jardiniers amateurs est donc lancé mais aussi à tous les citoyens qui peuvent assurer un véritable rôle de plaidoyer auprès des élus pour la reconnaissance des droits des paysans et des jardiniers à conserver, ressemer et échanger leurs semences .
Source

Ajout : ( merci Denis)
Semences du Portage (Québec)
Les Jardins de l'Écoumène (Québec)
Mon ajout :
Association Kokopelli (France)
Ferme de Bullion (Québec)
Société des plantes de Kamouraska (Québec)

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