Tuesday, 15 February 2011

Corruption mexicaine

Dans les pays en voie de "civilisation" la corruption "bénéficie" ou pourrit tout le monde.
Dans les pays enfin "civilisés", elle ne bénéficie que l'élite et pourrit tout le reste.


Au Mexique, c'est comme on lit tous les jours dans la presse : il arrive que le patron des polices soit directement rétribué par les narcotrafiquants ; que les directeurs de prison s'évadent avec les détenus ; que le président Caldéron reconnaisse que 90 % de la police est "infiltrée" par le crime organisé ; qu'il veuille néanmoins infecter l'armée en la plongeant dans ce même marécage.

Il arrive aussi qu'autour de Ciudad Juarez on assassine plus de mille femmes sans qu'on arrête un seul meurtrier ; que les flottilles de pêche vendent leur cargaison de fruits de mer directement aux Yankees, en haute mer...

Il est aussi possible qu'un gouverneur d'état soit peut-être à la tête d'un des plus puissants cartels du pays ; que ce pays, 50 millions de pauvres, offre au monde l'homme le plus riche de la planète, Carlos Slim, parce qu'au téléphone portable (prière de ne pas rire) les deux payent au Mexique : aussi bien celui qui appelle que celui qui reçoit l‘appel. Ceci expliquant peut-être cela…

C'est le pays de tous les possibles. Par exemple que les caisses de la Pemex (pétrole mexicain, — 7e producteur mondial) soient, plus que vides, dans le rouge et que le pays achète de l'essence ; qu'un café (5e producteur mondial) soit hors de prix pour un citoyen d'en bas (20-25 pesos-1,5 euros) et la bière plus accessible ; qu'on trouve des péages exorbitants sur des routes lunaires...le citoyen lambda peu bien rouler ivre mort. En cas de contrôle d'alcoolémie (souffler dans le nez du flic), il faudra filer 50 pesos (3 euros) de bakchich (mordida) pour continuer sa route.
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Lire également : Mexiiiiico

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