La civilisation occidentale a construit un modèle de vie qui non seulement est définitivement hors de portée de 90% de l’humanité mais qui bientôt deviendra impossible même pour les nations les plus riches. L’ironie du sort aura voulu que le matérialisme en tant que mode de vie, philosophie et idéologie de puissance, s’anéantisse, non pas sous les coups portés par un quelconque adversaire mais par épuisement… de matière.
La civilisation occidentalo – américaniste qui incarnait jusqu’ici la modernité est en proie à une crise finale qui s’apparentera à une implacable agonie, bien que lente et longue.
Sa fin est inscrite dans ses gènes. Le capitalisme et le consumérisme qui lui est consubstantiel, exigent par essence, toujours plus. La nécessité de la croissance impose que la logique du gain supplante celle de la raison et fait que le court terme (à la bourse, dans le commerce ou dans la politique) impose ses priorités au détriment du long terme. Rien ne semble pouvoir être capable d’arrêter la prédation sinon la fin de la nature elle-même.
Le drame est que lorsque la puissance politique ne permettra plus d’assurer ce mode de fonctionnement, la puissance militaire prendra le relais, sans sourciller, pour le perpétuer le plus longtemps possible, c’est à dire malgré tout, très peu de temps encore. La guerre, pour reprendre le grand stratège militaire prussien, Clausewitz, n’est que la continuation de la politique, par d’autres moyens.
Excellent article de Soufiane Djilali à lire sur Agoravox
La civilisation occidentalo – américaniste qui incarnait jusqu’ici la modernité est en proie à une crise finale qui s’apparentera à une implacable agonie, bien que lente et longue.
Sa fin est inscrite dans ses gènes. Le capitalisme et le consumérisme qui lui est consubstantiel, exigent par essence, toujours plus. La nécessité de la croissance impose que la logique du gain supplante celle de la raison et fait que le court terme (à la bourse, dans le commerce ou dans la politique) impose ses priorités au détriment du long terme. Rien ne semble pouvoir être capable d’arrêter la prédation sinon la fin de la nature elle-même.
Le drame est que lorsque la puissance politique ne permettra plus d’assurer ce mode de fonctionnement, la puissance militaire prendra le relais, sans sourciller, pour le perpétuer le plus longtemps possible, c’est à dire malgré tout, très peu de temps encore. La guerre, pour reprendre le grand stratège militaire prussien, Clausewitz, n’est que la continuation de la politique, par d’autres moyens.
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