Thursday, 3 February 2011

Ils s'y préparent tous ...

Dans son numéro du 5 novembre 2010, notre confrère Rivarol a publié des informations recoupant ce que LIESI pressent comme scénario de secours pour justifier l’intervention de l’armée en temps de crise et gérer les étapes évolutives du scénario de chaos (il faut y inclure, encore et toujours, une perspective de flambée des prix alimentaires) que pourrait engendrer une transition vers l’abandon de l’euro actuel…

Rivarol écrit : « Une source unique, mais incontestable, nous signale qu’un régiment de la Légion situé dans le Sud de la France vient de percevoir du matériel ourd pour partir en opération. En Afrique, en Afghanistan ? Non : on aurait dit aux légionnaires de se tenir prêts à intervenir… en France ».

Il est vrai que depuis plusieurs semaines les reportages de différentes chaînes de télévision sont curieusement focalisés sur les problèmes des forces de l’ordre dans les banlieues. On y découvre que les banlieues abritent un important réseau de drogues diverses, mais on garde bien de bloquer le problème en amont… pour éviter de gêner certains services secrets étrangers. En outre, lorsque des journalistes montrent les forces de l’ordre en action dans les banlieues, il faut bien en déduire qu’ils ont reçu des « autorisations » en haut lieu. Rivarol conclut logiquement : « L’Etat veut que les Français sachent l’état de quasi-guerre civile qui se déroule dans les banlieues.

Cela légitimera l’action de Sarkozy, le jour où il décidera d’envoyer la Légion, le but étant bien entendu d’assurer sa réélection. Mais alors, pourquoi avoir doté les légionnaires du matériel lourd, fin octobre, alors que l’élection présidentielle aura lieu dans dix-huit mois ? Pour la raison suivante : on peut imaginer, dans les semaines à venir, à la faveurd’événements plus graves qu’à l’accoutumée – un ou plusieurs morts chez les forces de l’ordre – une première intervention des bérets verts, limitée à une cité. Sarkozy jouerait les

Monsieur Muscle à l’intention des électeurs du Front National, chez qui la Légion jouit d’un prestige particulier – et la gauche glapirait d’indignation. (…) Mais l’opération de la Légion ne serait que le premier étage de la fusée : disséquée en très haut lieu, cette opération dans une cité ne serait que le brouillon de la véritable intervention qui, elle, pourrait avoir lieu fin mars ou début avril 2012, soit peu avant l’élection présidentielle ».

Si nous avons volontairement cité l’argumentation finale de Rivarol, nous rapprochons l’attitude des autorités françaises du schéma allemand, anticipant un contexte de désintégration de l’euro, d’aggravation de la crise économique (bancaire) et sociale. Ce n’est donc pas anodin si la présidence française, atlantiste, mondialiste, anti-souverainiste a, dans son récent remaniement gouvernemental, rappelé des caciques du gaullisme pour obtenir le soutien indispensable de sa base électorale dans ce scénario probable et dangereux. A cela s’ajoute le fait que le Front National effectue une percée importante dans les sondages.
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