Saturday, 15 January 2011

Une vie à crédit


Le tiers des Québécois se considèrent comme «assez ou très endettés», survivent d'une paye à l'autre et n'auraient pas suffisamment d'économies pour tenir plus d'un mois s'ils perdaient leur principale source de revenus. Par rapport aux deux dernières années, 42% des répondants ont dit que leur endettement avait un peu ou beaucoup augmenté.

Comment les personnes endettées entendent-elles se tirer d'affaire? Pour 60% d'entre elles, la solution passe par une réduction des dépenses. Travailler davantage ou trouver un emploi mieux rémunéré n'est privilégié que par 28% des personnes interrogées, tandis que 15% espèrent sortir du gouffre... en gagnant à la loterie!

Selon CROP, 52% des Québécois sont des fourmis, 19% d'entre eux sont des cigales et 30% se retrouvent dans la catégorie des endettés.

Les endettés, c'est facile: ce sont ces gens qui nagent déjà dans le rouge. Ils n'acquittent souvent que le stict minimum du solde de leur carte de crédit ou alors ont réhypothéqué leur maison pour des biens de consommation courante ou pour consolider leurs dettes.

Les cigales, au bord du gouffre, deviendraient vulnérables à la moindre secousse: une perte d'emploi les mènerait sur-le-champ à s'endetter et la hausse prochaine des taux hypothécaires leur donnera manifestement de sérieux maux de tête.

Les fourmis, elles, ne souffrent pas d'insécurité particulière. Face à un imprévu, elles sauraient se tirer d'affaire sans mal.
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