Le changement climatique aurait contribué à la chute de l’Empire romain
Longtemps, les hommes ont attribué la grandeur et la décadence des empires à la volonté des dieux. Mais en réalité, peut-être auraient-ils dû blâmer la variabilité du climat. C’est ce que tend à prouver une étude, réalisée à partir d’analyses de cernes de croissance des arbres, qui démontre que les étés doux ont sans doute été la clé de la montée en puissance de l’Empire romain tandis que les sécheresses prolongées, vagues de froid et autres changements climatiques auraient joué un rôle dans les bouleversements historiques, des invasions barbares qui ont accéléré l’effondrement de Rome à la peste noire qui a décimé une grande partie de l’Europe médiévale.
L’étude, publiée dans le magazine Science, se base sur près de 9000 échantillons de bois, recueillis au cours des trente dernières années par des archéologues qui analysent les anneaux de croissance des arbres pour déterminer l’âge des sites antiques, une technique connue sous le nom de dendrochronologie. Les chercheurs ont utilisé ce procédé pour reconstituer les changements climatiques. Ils ont ainsi comparé les données météorologiques des deux cents dernières années avec des échantillons provenant d’arbres vivants pour voir de quelle façon la température et l’humidité affectent la croissance des cernes. Ils ont ensuite analysé le bois de chênes, de pins, d’édifices historiques ou de sites archéologiques, recueillant ainsi des données sur l’évolution du climat européen depuis 2500 ans.
Au final, les chercheurs ont mis en évidence une corrélation entre les événements historiques et les évolutions climatiques.
Ulf Büntgen, paléoclimatologue:"Cette découverte ne s’applique pas seulement aux sociétés agraires passées : elle pourrait également avoir un impact sur nos sociétés modernes.”
Le Monde
Longtemps, les hommes ont attribué la grandeur et la décadence des empires à la volonté des dieux. Mais en réalité, peut-être auraient-ils dû blâmer la variabilité du climat. C’est ce que tend à prouver une étude, réalisée à partir d’analyses de cernes de croissance des arbres, qui démontre que les étés doux ont sans doute été la clé de la montée en puissance de l’Empire romain tandis que les sécheresses prolongées, vagues de froid et autres changements climatiques auraient joué un rôle dans les bouleversements historiques, des invasions barbares qui ont accéléré l’effondrement de Rome à la peste noire qui a décimé une grande partie de l’Europe médiévale.
L’étude, publiée dans le magazine Science, se base sur près de 9000 échantillons de bois, recueillis au cours des trente dernières années par des archéologues qui analysent les anneaux de croissance des arbres pour déterminer l’âge des sites antiques, une technique connue sous le nom de dendrochronologie. Les chercheurs ont utilisé ce procédé pour reconstituer les changements climatiques. Ils ont ainsi comparé les données météorologiques des deux cents dernières années avec des échantillons provenant d’arbres vivants pour voir de quelle façon la température et l’humidité affectent la croissance des cernes. Ils ont ensuite analysé le bois de chênes, de pins, d’édifices historiques ou de sites archéologiques, recueillant ainsi des données sur l’évolution du climat européen depuis 2500 ans.
Au final, les chercheurs ont mis en évidence une corrélation entre les événements historiques et les évolutions climatiques.
Ulf Büntgen, paléoclimatologue:"Cette découverte ne s’applique pas seulement aux sociétés agraires passées : elle pourrait également avoir un impact sur nos sociétés modernes.”
Le Monde
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