Thursday, 13 January 2011

Québec minier

En plein coeur d'un boom propulsé par une demande croissante de métaux des pays émergents, le Québec minier est à un tournant. Les projets sont nombreux et les perspectives sont lumineuses dans le secteur des métaux. En même temps, le gouvernement augmente les redevances, mais peine à achever la modernisation de la Loi sur les mines. Et la mobilisation citoyenne autour des enjeux miniers s'intensifie.Gaz de schiste, uranium, mines à ciel ouvert, il n'y jamais eu de mobilisation semblable depuis 30 ou 40 ans dans le secteur des ressources. C'est le cas en Abitibi, où la multiplication des projets de mines à ciel ouvert suscite des questions. C'est le cas aussi du côté des autochtones, avec les Cris qui se sont opposés récemment au projet d'uranium Matoush, dans les monts Otish.
Des projets sont en cours aux quatre coins du Québec, que ce soit dans le secteur du lithium (Canada Lithium), des terres rares (Quest Rare Minerals) ou du diamant (Stornoway Diamond). Sans oublier le secteur aurifère, avec Eleonore (Goldcorp) et Canadian Malartic (Osisko), qui entrera en production au deuxième trimestre. Même le potentiel aurifère de l'Estrie commence à attirer l'attention.
Le prix élévé des métaux pousse les sociétés, mineures ou majeures, à accélérer la cadence.
Source

Le monde a soif d'acier, le Canada a du fer :La compétition pour la ressource devient de plus en plus féroce. Le prix du minerai de fer, largement déterminé par les trois plus grands producteurs que sont Vale, BHP Billiton et Rio Tinto, a doublé dans les deux dernières années. On voit des prix extrêmement forts. Le prix spot de Singapour est de 175$US la tonne, bien au-delà des coûts des producteurs et bien loin de la moyenne historique de 50 à 60$US la tonne.
Source

Bataille pour le fer du Nord :C'est l'un des gisements de fer non développés les plus prometteurs sur la planète. Il se cache au nord de l'île de Baffin, dans l'archipel arctique canadien.
Source

No comments:

Post a Comment