Commentaire suite à l'article de François ci-dessus
Lorsqu’on analyse cet article pleine de vérités, on se rend compte que la ou les causes ne peuvent être ailleurs que dans le « fondamental » de nos sociétés et, conséquemment, dans celui de l’individu lui-même.
Le développement de l’article le démontre assez clairement:
Ce fondamental est de se croire « supérieur » au niveau individuel. « Croyance » qui s’imprime ensuite dans le niveau collectif.
Se croire « supérieur » découle directement de cette croyance en un être « supérieur » à tous. Cette croyance installe alors, inévitablement, une « échelle de valeur » qui s’étend à partir de la « perfection totale » pour descendre jusqu’à « l’imperfection absolue ».
Cette « classification » acceptée, il devient urgent pour l’individu de se tailler une place enviable sur l’échelle. Tellement urgent, en fait, qu’il n’a pas le temps de reconnaître ses propres aptitudes face à celle des autres.
Il se dévoue donc à se fabriquer une « image » qui lui attribuera cette place enviable dans le « classement général ». Il s’oblige à dénigrer complètement « qui » il est, pour « fabriquer » ce qu’il voudrait être.
Cette course vers ce qui est appelé la « perfection » le fait vivre continuellement dans une « non satisfaction de soi-même » qui ne peut résulter à autre chose que de le détruire à petit feu.
Mais, non seulement baigne-t-il dans une « insatisfaction d’être » continuelle au niveau psychique, sa « culture » le pousse à « améliorer » continuellement son « bien-être » physique qu’il associe à ce qu’il possède.
L’amélioration continuelle de ce que l’on possède est l’acceptation de vivre continuellement, encore une fois, dans un sentiment de « manque » dévitalisant envers ce que nous ne possédons pas, au lieu de goûter au plaisir et au bien-être vivifiant qu’apporte ce que nous posssédons.
Résultat: les deux facettes importantes de l’être humain sont gangrénées par un sentiment de « manque » continuel.
1) L’insatisfaction de « qui nous sommes vraiment » et
2)l’insatisfaction de ce que nous possédons vraiment.
Pour agrémenter le tout, ces deux « sentiments de manque » sont moussés par notre système social.
Notre système social nous pousse à « parvenir à être quelqu’un » au lieu de nous pousser « à être qui nous sommes ». Il installe lui-même le sentiment de « vivre un manque continuel ».
Envelopper la société dans un état de « manque » continuel est excellent pour l’économie et efficace le contrôle d’une société; mais cela la tue graduellement, puisque cela tue les individus, l’un après l’autre.
Et comme le moyen employé pour l’évaluation de la société est: les « statistiques » présentées en pourcentage, il est impossible de prendre conscience de la mort succcessive des individus.
Un pourcentage de l’ensemble ne veut absolument rien dire. On peut s’en servir jusqu’à ce qu’il ne reste que deux individus d’étudiés et le pourcentage sera toujours acceptable, ne pouvant pas dépasser 50% dans le pire des cas, à ce moment-là.
Par contre, ce qui est encore pire: l’individu qui s’oblige à vivre dans cet état de « manque continuel » se condamne lui-même aux différentes maladies physiques de plus en plus mortelles. Il est remarquable que celles-ci évoluent au même rythme qu’évolue ce qui est appelé « la qualité de vie ». Ce qui est normal puisque les deux sont provoqués par une sentiment de « manque perpétuel ».
La « culture sociale » actuelle prône le suicide collectif tout autant que le suicide individuel; mais personne ne s’en aperçoit.
L’individu doit cesser de se laisser encourager à courir après sa queue; il doit se rendre compte que cela le mène nulle part.
Amicalement
Elie l’Artiste
Lorsqu’on analyse cet article pleine de vérités, on se rend compte que la ou les causes ne peuvent être ailleurs que dans le « fondamental » de nos sociétés et, conséquemment, dans celui de l’individu lui-même.
Le développement de l’article le démontre assez clairement:
Ce fondamental est de se croire « supérieur » au niveau individuel. « Croyance » qui s’imprime ensuite dans le niveau collectif.
Se croire « supérieur » découle directement de cette croyance en un être « supérieur » à tous. Cette croyance installe alors, inévitablement, une « échelle de valeur » qui s’étend à partir de la « perfection totale » pour descendre jusqu’à « l’imperfection absolue ».
Cette « classification » acceptée, il devient urgent pour l’individu de se tailler une place enviable sur l’échelle. Tellement urgent, en fait, qu’il n’a pas le temps de reconnaître ses propres aptitudes face à celle des autres.
Il se dévoue donc à se fabriquer une « image » qui lui attribuera cette place enviable dans le « classement général ». Il s’oblige à dénigrer complètement « qui » il est, pour « fabriquer » ce qu’il voudrait être.
Cette course vers ce qui est appelé la « perfection » le fait vivre continuellement dans une « non satisfaction de soi-même » qui ne peut résulter à autre chose que de le détruire à petit feu.
Mais, non seulement baigne-t-il dans une « insatisfaction d’être » continuelle au niveau psychique, sa « culture » le pousse à « améliorer » continuellement son « bien-être » physique qu’il associe à ce qu’il possède.
L’amélioration continuelle de ce que l’on possède est l’acceptation de vivre continuellement, encore une fois, dans un sentiment de « manque » dévitalisant envers ce que nous ne possédons pas, au lieu de goûter au plaisir et au bien-être vivifiant qu’apporte ce que nous posssédons.
Résultat: les deux facettes importantes de l’être humain sont gangrénées par un sentiment de « manque » continuel.
1) L’insatisfaction de « qui nous sommes vraiment » et
2)l’insatisfaction de ce que nous possédons vraiment.
Pour agrémenter le tout, ces deux « sentiments de manque » sont moussés par notre système social.
Notre système social nous pousse à « parvenir à être quelqu’un » au lieu de nous pousser « à être qui nous sommes ». Il installe lui-même le sentiment de « vivre un manque continuel ».
Envelopper la société dans un état de « manque » continuel est excellent pour l’économie et efficace le contrôle d’une société; mais cela la tue graduellement, puisque cela tue les individus, l’un après l’autre.
Et comme le moyen employé pour l’évaluation de la société est: les « statistiques » présentées en pourcentage, il est impossible de prendre conscience de la mort succcessive des individus.
Un pourcentage de l’ensemble ne veut absolument rien dire. On peut s’en servir jusqu’à ce qu’il ne reste que deux individus d’étudiés et le pourcentage sera toujours acceptable, ne pouvant pas dépasser 50% dans le pire des cas, à ce moment-là.
Par contre, ce qui est encore pire: l’individu qui s’oblige à vivre dans cet état de « manque continuel » se condamne lui-même aux différentes maladies physiques de plus en plus mortelles. Il est remarquable que celles-ci évoluent au même rythme qu’évolue ce qui est appelé « la qualité de vie ». Ce qui est normal puisque les deux sont provoqués par une sentiment de « manque perpétuel ».
La « culture sociale » actuelle prône le suicide collectif tout autant que le suicide individuel; mais personne ne s’en aperçoit.
L’individu doit cesser de se laisser encourager à courir après sa queue; il doit se rendre compte que cela le mène nulle part.
Amicalement
Elie l’Artiste
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