Vous dites que la libération de l'objet se produit de façon inattendue. Pouvez-vous en parler davantage ?
Il existe plusieurs couches dans ce que l'on appelle habituellement un sentiment ou une sensation. Étant donné qu'un regard sans conclusion est entretenu, la sensation peut se déployer et les couches les plus profondes, libérées de tension, remontent à la surface. Ce déploiement ne peut-être produit volontairement. C'est l'accueil qui en est l'aimant. Il s'effectue lorsque vous écoutez de plus en plus l'accueil et de moins en moins la sensation, l'objet. Finalement, vous ressentez un transfert soudain où les résidus de l'accent mis sur l'objet s'évanouissent dans le regard, la vigilance, l'ouverture. C'est une sorte d'implosion où le soi-disant objet est absorbé dans la conscience.
Jean Klein, Qui suis-je ? : La quête sacrée.- Editions Albin Michel S.A., 1989. (Collection Sagesses, Le relié Poche)
Il existe plusieurs couches dans ce que l'on appelle habituellement un sentiment ou une sensation. Étant donné qu'un regard sans conclusion est entretenu, la sensation peut se déployer et les couches les plus profondes, libérées de tension, remontent à la surface. Ce déploiement ne peut-être produit volontairement. C'est l'accueil qui en est l'aimant. Il s'effectue lorsque vous écoutez de plus en plus l'accueil et de moins en moins la sensation, l'objet. Finalement, vous ressentez un transfert soudain où les résidus de l'accent mis sur l'objet s'évanouissent dans le regard, la vigilance, l'ouverture. C'est une sorte d'implosion où le soi-disant objet est absorbé dans la conscience.
Jean Klein, Qui suis-je ? : La quête sacrée.- Editions Albin Michel S.A., 1989. (Collection Sagesses, Le relié Poche)
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