Il est de ces luttes dont on parle peu… parce qu’elles demeurent silencieuses, en apparence marginales ou marginalisées, réduites à l’insignifiance face aux logiques de guerre économique… Et pourtant, ces luttes participent patiemment à la construction de nouveaux paradigmes pour les sociétés de demain, en inventant et en expérimentant de nouvelles alternatives à un système qui, dans les faits, est synonyme d’échec à la fois social, économique, démocratique, culturel et environnemental.
Les graves crises systémiques que nous connaissons ont, contre toute attente, renforcé le positionnement de la plupart des élites mondiales. Elles continuent de s’accaparer les terres, d’exploiter à outrance les ressources encore disponibles dans le but de réaliser toujours plus de profit. Par définition, nos sociétés capitalistes ont conduit à la marchandisation de l’ensemble du monde, de manière spéculative. Les biens communs (eau, semences, terres, etc.) sont parmi les cibles centrales de cette logique. Le productivisme et le consumérisme à outrance génèrent ainsi depuis des décennies des logiques mortifères, la destruction de notre « environnement » et la production d’inégalités inacceptables. Le champ politique, loin de prendre en compte les défis à relever, provoqués par l’échec de notre modèle de civilisation, ne propose aucune solution pour nous en sortir. Il n’en appelle qu’à toujours plus de croissance, réelle cause de notre situation critique, alors que les citoyens s’extraient de cette logique pour raisonner en termes de besoins essentiels.
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