[ Note perso : Orwell puissance 10 ....Après avoir été celui qui a crée le problème, pourquoi ne pas être celui qui va offrir la solution ? ( et se sucrer à chaque étape ) ]
Aux frontières de l'agroalimentaire et de la pharmacie, le nouvel eldorado des industriels aiguise les appétits. Pour découvrir le « produit miracle » de demain, le groupe suisse dote son Nestlé Institute of Health Sciences de 415 millions d'euros sur dix ans.
Se soigner en mangeant. Depuis quelques années, c'est le nouveau credo de l'industrie agroalimentaire.
Dans le secret de leurs centres de recherche, les géants du secteur affûtent leurs armes. Car de nouveaux horizons s'ouvrent à eux grâce aux « alicaments »... Rien qu'en Europe, les coûts liés à une mauvaise alimentation atteignent 170 milliards d'euros.
Et pour la première fois de l'histoire, notre planète compte plus de personnes en surpoids (1,5 milliard) que de malnutris (925millions) d'après la Croix-Rouge. Avec 3 milliards d'humains âgés de plus de 65 ans en 2030, le nombre de malades est en outre appelé à s'accroître et les pouvoirs publics, qui n'arrivent déjà plus à financer leur système de santé, voient d'un très bon oeil les multinationales encourager la prévention, qui coûte moins cher que le traitement des maladies déclarées.
Un boulevard pour les grands noms du secteur. « Le vieillissement de la population représente une énorme opportunité pour nous », reconnaît, un rien cynique, Peter Van Bladeren, le responsable du Centre de recherche de Nestlé (NRC), près de Lausanne.
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